Vincent Filion a retrouvé le sourire 

Après avoir disposé mercredi soir d’une solide équipe, les Voltigeurs de Drummondville, l’Océanic se prépare pour deux très bons défis face à un club de première qualité, les Huskies de Rouyn-Noranda, vendredi et samedi au Colisée Financière Sun Life.

Meneurs de l’Association Ouest, les Huskies (11-3-1-3) marquent beaucoup de buts, occupant le troisième rang à ce chapitre dans le circuit. Ce qui annonce une bonne soirée de travail pour le gardien no 1 de l’Océanic, Vincent Filion.

« Il faut prendre ça pour un match comme les autres. Avoir des lancers, c’est ce que j’aime, c’est pour ça que je suis gardien de but. Ce sera un bon défi pour notre équipe », commente le gardien à propos des Huskies qui ont bombardé celui des Remparts de Québec de 51 lancers, mercredi soir à Québec dans un gain de 4-1.

Choix de première ronde, sixième au total, par les Foreurs de Val-d’Or en 2020, Filion a été échangé quelques mois plus tard aux Wildcats de Moncton avec qui il a joué deux saisons et demie. Sans s’imposer cependant comme un choix de premier tour au repêchage. Le changement d’air qui l’a amené à Rimouski en juin dernier lui a été salutaire.

« Ça va très bien sur et hors glace ici. Que ce soit la pension, l’école, avec mes coéquipiers et mes coachs, j’aime vraiment ça à Rimouski. Ça n’avait pas été exactement comme je le souhaitais jusqu’ici dans la ligue. C’est comme un nouveau départ pour moi et à date, je suis très content de la façon que ça se passe », raconte l’athlète natif de Shawinigan. 

Le gardien de 19 ans a été devant le filet pour 14 des 19 premiers matchs de l’Océanic. Son dossier est de 7-7 avec des moyennes de 3,44 (buts alloués) et ,888 (efficacité). 

« Je suis content de moi, je pense que je fais un bon travail, je progresse dans la bonne direction. Je veux toujours donner les meilleures chances à mon équipe de gagner. Ce n’est pas parfait, mais toute l’équipe avance aussi et c’est le fun de jouer des matchs présentement. Je sens que les entraineurs ont confiance en moi et les joueurs aussi. »

Les Huskies, un gros test

Joël Perrault est bien au fait de la qualité de l’adversaire qui s’amène à Rimouski. « Ce sera un autre gros test. Je le répète, ça nous permet de voir où on est rendu avec notre groupe. Dans les derniers matchs contre Baie-Comeau, Halifax et Drummondville, on a vu de très belles choses pour nos jeunes, mais d’autres où l’on voit qu’il faut continuer de s’améliorer si on veut appartenir à ce groupe d’équipes là. C’est ce qu’on va continuer à faire en fin de semaine. Les Huskies ont beaucoup de profondeur avec un troisième et un quatrième trios peuvent amener de l’offensive. Ils ont une équipe très bien nantie », explique l’entraineur-chef.

Maxime Coursol et Charles Côté ne seront pas disponibles en fin de semaine en raison de leurs blessures. Par contre, Perrault pourrait apporter un changement vendredi en utilisant un septième défenseur en Olivier Théberge, tout en retranchant un attaquant.