Des changements à venir chez l’Océanic ?

Le début de saison en deçà des attentes pourrait provoquer des changements dans le vestiaire de l’Océanic. La haute direction chercherait des solutions à court terme afin de secouer l’équipe, qui a remporté seulement quatre de ses 10 derniers matchs.

S’il voyait sa formation parmi les meilleures de la LHJMQ en 2023-2024, le directeur-gérant Danny Dupont évaluerait maintenant certaines options avant le début de la période des transactions des Fêtes.

L’Océanic peine à jouer pour une moyenne de ,500 avec une fiche de 11 victoires, 10 défaites et deux revers en prolongation pour 24 points en 23 matchs, à égalité au 8e rang du classement général avec Chicoutimi, Blainville-Boisbriand et Cape Breton.

Bien que ses unités spéciales fassent le travail, la troupe de Joël Perrault a aussi toutes les difficultés du monde à remporter des matchs au Colisée Financière Sun Life alors qu’elle présente un excellent dossier sur la route.

« On n’a pas eu de jambes de la partie (contre les Sea Dogs), je ne sais pas pourquoi, mais demain (lundi) on va trouver des réponses. Ce fut une de nos pires performances de la saison. Il n’y a aucune raison pour qu’on sorte comme on l’a fait aujourd’hui. Je suis très déçu pour nos partisans. On manque de constance, si tu veux être parmi les bonnes équipes, tes meilleurs joueurs doivent être tes meilleurs », a commenté l’entraîneur-chef de l’Océanic, dimanche, après le revers de son équipe contre Saint-John.

Manque de professionnalisme

Offensivement, certains vétérans tardent à se mettre en marche, alors que l’équipe a déjà accordé 82 filets cette saison, au 6e rang à ce chapitre parmi les 18 équipes du circuit Cecchini.

Le gardien numéro 1 de l’Océanic, Vincent Filion, montre une difficile fiche de 8-8-1 avec une moyenne de buts alloués à 3,43 et un pourcentage d’efficacité à ,886.

« C’était un gros manque de professionnalisme de sortir de cette façon lors d’une si belle journée (match des toutous). On a de la misère à coller des séries de victoires et à exécuter des jeux. Les Sea Dogs en étaient à un troisième match en quatre jours sur la route. C’est carrément inacceptable. Je peux vivre avec le dernier match à Sherbrooke, mais les joueurs doivent réfléchir, parce qu’on va trouver des réponses », promet Perrault.

Entretemps, l’Océanic prépare la visite des Foreurs de Val-d’Or, prévue mercredi soir au Colisée Financière Sun Life.