Coupe Memorial 2025 : décision lundi ou mardi

Rimouski ou Shawinigan ?  On sera fixé lundi ou mardi sur l’identité de la ville hôtesse du tournoi de la Coupe Memorial 2025.

Le Commissaire de la LHJMQ, Mario Cecchini, en a fait l’annonce, jeudi après-midi, lors d’une rencontre avec la presse rimouskoise dans le cadre d’une tournée des 18 villes de son circuit. 

« On m’a confirmé ce matin que la décision tombera avant le milieu de la semaine prochaine. La Ligue canadienne va émettre un communiqué de presse. Je suis convaincu qu’il ne peut pas y avoir de mauvaise décision. J’ai vu les deux présentations. C’est comme un entraineur qui a deux bons gardiens de but, avec un ou l’autre, il peut gagner. Est-ce que c’est Patrick Roy ou Martin Brodeur qui sera devant le filet ? Ce sont deux belles candidatures. Les deux ont leurs différences et leurs forces », mentionne-t-il.

La redevance financière de l’équipe hôtesse à la ligue canadienne de hockey sera de l’ordre de 1,5M $, a indiqué le commissaire, un montant qui est ensuite divisé entre les 60 équipes de la LCH. En 2009 lors du tournoi à Rimouski, elle était de 600 000 $.

« Ça ne semble pas être un enjeu pour les deux présentations. Les gens se lancent en connaissance de cause. Il n’y a pas de problème de ce côté », précise le commissaire qui ne siégeait pas sur le comité de sélection.

Confiance

Le copropriétaire de l’Océanic, Alexandre Tanguay, se dit confiant face à la décision. « On croit avoir remis un dossier de candidature exceptionnel avec l’objectif de rallier tout l’Est-du-Québec dans l’événement. On a surtout mis l’accent sur le legs que le tournoi aura sur notre communauté. La mise à niveau de l’amphithéâtre y est pour beaucoup, mais on a aussi l’intention de mettre de l’avant la revitalisation d’un centre communautaire, avec la collaboration de la Fondation Maurice-Tanguay. »

La thématique de la présentation de l’Océanic est « Terre de champions ». « On veut que ce soit un événement rassembleur, un événement abordable, inclusif et diversifié. On veut que monsieur et madame tout le monde et les familles puissent y assister. On veut que l’événement soit accessible pour les amateurs de hockey de la région. »

Océanic

La visite à Rimouski du commissaire lui a permis de valider ce qu’il savait déjà. « C’est plaisant de confirmer la force de ce qu’on attendait, que ce soit la passion, l’engagement et le souci du bien-être des joueurs. Et, c’est pour cette raison que je suis embarqué dans la LHJMQ. À Rimouski, on peut facilement parler d’une organisation exemplaire et je ne vous apprends rien en disant ça », a-t-il dit aux journalistes.

Bagarres

Sur les bagarres, il se réjouit des effets de la nouvelle réglementation. « Après environ 260 matchs, on est là où on pensait être et sans augmentation des suspensions. Et, nos amphithéâtres ne sont pas déserts alors que nous avons une hausse de spectateurs pour 14 équipes sur 18. C’est très encourageant. On est sur la bonne voie. »

Alors que l’an dernier, les chiffres parlaient d’une bagarre aux sept parties, c’est maintenant une aux 23 parties. Pour ce qui est des assistances, elles sont en hausse de 5,6 % dans l’ensemble de la ligue et de 5,3 % à Rimouski

Médias

Tout en se disant impressionné par la quantité de représentants des médias présents pour le rencontrer, le nouveau Commissaire ne cache pas que la couverture médiatique de sa ligue n’est plus ce qu’elle était.

« J’ai fait 35 ans dans les médias et on constate que cette industrie vit des jours sombres. C’est un de nos défis avec la visibilité qu’on perd dans chaque ville quand les médias traditionnels sont moins présents. Il va falloir être très imaginatif. Au moins, la ligue et ses équipes font un bon travail sur les médias sociaux. »

Parties inter-ligues ?

Interrogé sur comment il voit la ligue dans dix ans, Cecchini a consulté sa boule de cristal. Il se demande pourquoi on ne verrait pas un certain nombre de parties interligues avec celles de l’Ontario (OHL) et de l’Ouest (WHL).

« L’an dernier, ça aurait été extraordinaire de voir un joueur d’exception comme Connor Bedard jouer trois parties dans notre ligue, comme ça aurait été le cas avec Sidney Crosby dans les deux autres ligues. On aurait rempli la place si Bédard était venu jouer ici, l’an passé. D’avoir des matchs interligues sur une base régulière, c’est un souhait. »

Il donne un autre exemple sur un tout autre aspect. « J’espère qu’on aura des puces partout, dans le casque, dans les gants, dans les patins, afin qu’on puisse utiliser la technologie. Je souhaite que nos propriétaires s’ouvrent à ça. On pourra alors augmenter la sécurité en enregistrant tous les chocs. On sera alors encore plus au service de nos joueurs. »