Bilan 2023 : la victime d’Harold LeBel se dévoile
Rétrospective des nouvelles marquantes de la dernière annéeLe Journal Le Soir poursuit sa rétrospective des nouvelles manquantes de 2023. Après avoir été reconnu coupable d’agression sexuelle, l’ex-député péquiste, Harold LeBel, a reçu sentence en janvier au palais de justice de Rimouski : une peine de huit de mois de prison pour agression sexuelle.
Le juge Serge Francoeur entérinait la suggestion commune des deux parties après le procès survenu en novembre 2022.
Deux mois plus tard, en mars, Harold LeBel pouvait sortir de prison. Ses « regrets sincères » et son introspection durant les huit semaines passées derrière les barreaux lui permettaient d’être admissible à la libération conditionnelle.
Il séjournera en maison de transition afin de poursuivre sa démarche thérapeutique auprès d’un psychologue.
« Vous exprimez des regrets sincères et faites preuve d’empathie envers la victime. En détention, vous vous êtes montré repentant », indiquait la Commission québécoise des libérations conditionnelles dans sa décision.
Au même moment, sa victime, l’ex-députée du Parti Québécois et actuelle mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, demandait à la cour de lever l’ordonnance de non publication touchant son identité et les détails permettant de l’identifier.
Avant la nuit où l’agression s’était produite, les deux collègues avaient rencontré les représentants de plusieurs organismes communautaires, le 21 octobre 2017, à Rimouski, en plus de participer à la Nuit des sans-abris pour la maison d’hébergement Le Transit en soirée.
Sa demande devait se faire au moment de la sortie d’un documentaire sur le processus judiciaire auquel elle a accepté de participer à visage découvert, soit le 18 avril.
« Le seul volet particulier est que la victime demande que la levée de l’ordonnance de non-publication prenne effet le mardi 18 avril 2023, 9 h, car c’est à ce moment que sera disponible un documentaire sur l’affaire et dans lequel elle témoigne à visage découvert. Le Tribunal respecte ce choix qui lui appartient », précisait le juge Serge Francoeur.
Une décision mûrement réfléchie
« C’est une décision mûrement réfléchie et mûrie que je prends de manière volontaire. J’ai envie de transformer ces événements troublants en quelque chose de positif. J’ai accepté de témoigner dans un documentaire expliquant les étapes du processus judiciaire », avait expliqué Catherine Fournier.
Au cours de l’été, Harold LeBel se trouva du travail comme chargé de projet du Carrefour 50 + du Québec au bureau de Rimouski. L’organisme regroupe 145 clubs pour les aînés dans l’Est-du-Québec.
Le président du conseil d’administration, Richard Rancourt, expliquait que l’ex-député de Rimouski se démarquait amplement par son expérience et ses compétences afin d’aider au développement du Carrefour 50 +.