L’Océanic sauve sa fin de semaine

Battu en prolongation samedi, l’Océanic s’est repris dimanche quand il a disposé du Phoenix de Sherbrooke par la marque de 4-3, en tirs de barrage, en présence de 2 753 spectateurs réunis dimanche au Colisée Financière Sun Life. 

C’est le but d’Alexandre Blais, lors de la 7^e ronde, qui a fait la différence, tout comme le brio de William Lacelle qui a bloqué six des sept tireurs qui se sont amenés vers lui. Un but de Spencer Gill avait permis à l’Océanic de créer l’égalité, tard en troisième.

« J’ai adoré notre troisième période et le résultat est positif. Entre la deuxième et la troisième, je n’ai pas dit un mot. Je voulais qu’ils trouvent une façon de trouver des solutions entre eux. On sait qu’on a du bon leadership et ça a paru ce soir », explique Joël Perrault. 

L’Océanic complète sa séquence de trois parties en quatre jours avec une récolte de cinq points sur une possibilité de six. Et ce, malgré trois sorties bien ordinaires, de l’aveu même de l’entraineur-chef.

« Je pense vraiment qu’il y a beaucoup, beaucoup de fatigue accumulée. On manque de gaz et je ne dis pas ça comme excuse, car toutes les équipes vivent la même chose. En fin de semaine, on va chercher trois points, même s’il n’y a pas beaucoup de positif. On a onze bonnes minutes en troisième, hier, et aujourd’hui, la troisième et la prolongation. Ce n’est pas un gros ratio », dit-il. 

Au classement, l’Océanic demeure 4^e de sa conférence, deux points derrière Moncton et quatre devant Cap-Breton qui ont trois parties de plus à disputer.

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Deux buts sur le jeu de puissance

L’Océanic a profité de cinq jeux de puissance dans la seule première période pour prendre les devants 2-1. Maël St-Denis et Jacob Mathieu ont fait bouger les cordages. La réplique est venue de Louis-Alex Tremblay.

Le deuxième engagement nous a montré une équipe, l’Océanic, jouer sans trop de vigueur. Elle a été dominée 13-4 dans les lancers. Tremblay, avec son deuxième, et Andrew Belchamber, ont marqué pour donner les devants aux visiteurs par 3-2. Malgré sept jeux de puissance, l’Océanic n’avait que 12 lancers au compteur après 40 minutes de jeu. Avec deux minutes jouer, Spencer Gill a envoyé les deux clubs en prolongation quand son tir voilé a battu le gardien.

Gardiens

William Lacelle a très bien travaillé sur les 28 lancers en sa direction en plus des sept en fusillade. À l’autre bout, Mathys Routier a réalisé 23 arrêts. 

« Je n’étais pas inquiet en tirs de barrage. Wil est confiant, il est habile et apprend à chaque match. Quand ça va moins bien, il fait des arrêts faciles. En fin de semaine, on a eu droit à deux grosses performances de nos gardiens », mentionne Perrault.

À son septième départ, Lacelle a maintenant un dossier de 6-1. « Il y a toujours un peu de stress quand un gars s’amène dans les tirs de barrage. Je veux les challenger le plus possible. En troisième période, j’ai commencé à être un peu plus fatigué. La LHJMQ, c’est un autre niveau, le jeu est plus rapide et les tirs sont plus puissants. À date, ça va quand même bien. Mes coéquipiers sont excellents », explique le gardien de 16 ans qui, entre ses deux départs avec l’Océanic de jeudi et dimanche, a joué un match avec son équipe M18 AAA, les Lions du Lac-Saint-Louis, vendredi soir. 

En bref

Sauf pour la position de gardien, l’Océanic a fait appel au même alignement que samedi. Quatre vétérans blessés, Maxime Coursol, Like Coughlin, Charles Côté et Quentin Miller ne jouaient pas, tout comme Ben Cross, retranché… Chez le Phoenix, il y avait trois absents majeurs en Samuel Saint-Hilaire, le gardien no 1, ainsi qu’Israël Mianscum (blessé) et Mavrick Lachance (suspendu) qui sont les deux meilleurs buteurs du club… L’Océanic prendra la route pour trois gros matchs, jeudi à Saguenay, ainsi que samedi et dimanche à Baie-Comeau…