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Complexe multisports : une décision imminente?

Aide financière de 9,5 M $ de Québec
Une esquisse du futur complexe multisports de Rimouski (Photo courtoisie)

Rimouski attend impatiemment la décision de Québec d’appuyer financièrement son futur complexe ou stade multisports évalué à 38,5 M $. En principe, les villes candidates doivent recevoir la nouvelle sur l’acceptation ou non de leur demande d’ici la fin du mois de juin.

Le maire Guy Caron souhaite sa construction dès 2026 pour une ouverture probable en 2028.

Si elle a déjà réservé 21,5 M $ pour concrétiser sa réalisation, la Ville a demandé 9,5 M $ à Québec via le Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air (PAFIRSPA).

Son dossier a été déposé en décembre dernier.

La députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina et la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest, ont déjà été informées du dossier afin qu’il devienne une priorité du gouvernement Legault.

Pas de nouvelles, bonne nouvelle

« Pour l’instant, nous n’avons pas eu de nouvelles. Celles qui sont données actuellement aux villes sont que leurs projets sont refusés. Donc, pas de nouvelles, bonne nouvelle », s’exclame monsieur Caron.

Le maire de Rimouski, Guy Caron et la directrice du Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire, Karine Desrosiers. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Revu à la suite d’un premier refus, le complexe multisports de Rimouski comprend maintenant trois étages et une superficie projetée de plus de 12 000 mètres carrés.

Il offrira une surface de soccer intérieure pouvant se diviser en trois plus petits terrains, une piste de course et de marche, 14 vestiaires, des estrades pouvant accueillir 250 spectateurs, des bureaux administratifs ainsi que des salles polyvalentes et de réunion.

En plus du Club de soccer Le Fury, le stade servira aussi à la pratique du baseball, du football, du rugby, de l’athlétisme et de l’ultimate frisbee. Le nouveau projet ne comprend pas une palestre de gymnastique pour accueillir les activités du club Rikigym.

Nouvelle voie d’accès

Rimouski prévoit toujours la construction du bâtiment à même le Complexe sportif Guillaume-Leblanc, sur le terrain situé entre le stade de baseball senior et la piste d’athlétisme.

La Ville souhaite construire le futur complexe multisport au nord de la piste d’athlétisme, à l’intérieur du complexe sportif Guillaume-Leblanc. (Photo courtoisie)

La Ville prévoit aussi construire une nouvelle voie d’accès à partir du boulevard Arthur-Buies, entre le parc à chiens et la piste d’athlétisme, afin de donner accès plus facilement à son stationnement. Elle relocaliserait ainsi l’actuel parc de planche à roulettes.

« La présentation qui a été fait est celle que nous jugions la plus optimale pour obtenir des résultats positifs. On aurait pu avoir un projet beaucoup plus dispendieux et onéreux avec beaucoup plus de composantes. Le programme sera très demandé dans les prochaines années par les diverses villes et municipalités du Québec. Le projet sera construit avec la possibilité d’une expansion pour répondre à d’autres projets éventuels », indique monsieur Caron.

Pas de financement des institutions d’enseignement

Rimouski chercherait aussi des partenaires privés dans la communauté institutionnelle et des affaires pour éponger le reste de la facture.

L’esquisse du futur stade multisports de Rimouski (Photo courtoisie)

Si l’UQAR, le Cégep et le Centre de services scolaire des Phares appuient la construction du stade multisports, les trois institutions d’enseignement n’entendent toujours pas mettre les mains dans leurs poches pour participer à son financement.

« Les échos que nous avons sont positifs actuellement. On reste optimiste d’obtenir le financement. La réponse appartient au gouvernement du Québec. Si on ne l’a pas, il faudra réévaluer notre stratégie par rapport au PAFIRSPA. Il va avoir un impact sur le compte de taxes comme pour tous les grands projets d’infrastructure. La Ville le voit comme un investissement », explique Guy Caron.

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