Océanic > Un repêchage international doublement important pour l’Océanic
Océanic

Un repêchage international doublement important pour l’Océanic

Danny Dupont s’est notamment tourné vers Patrick Roy pour l’aider 
Maxim Barbashev bien installé devant le grand gardien Louis-Antoine Denault. (Océanic / Folio Photo archives – Iften Redjah)

C’est demain (mercredi) que la Ligue canadienne de hockey (LCH) tiendra son repêchage international annuel. Les 60 équipes qui la composent y prendront part. Il débutera à 11 h, heure du Québec.

Ce repêchage est particulièrement important pour l’Océanic en cette saison qui se terminera par le tournoi de la Coupe Memorial à Rimouski. De toute évidence, l’heure n’est pas à la sélection d’espoirs de 17 ans à développer. 

Ce qui complique les choses pour le directeur-gérant, Danny Dupont. D’autant plus que, pour bien des équipes, ce repêchage est de plus en plus difficile à optimiser.

Danny Dupont (Photo : lesoir.ca – René Alary)

« Ce n’est pas évident. Mais, si tout tombe en ordre, on a deux très bons candidats. On a bien sûr un plan B et un plan C. On se doit de se préparer à ce qui va arriver. On a mis beaucoup d’efforts, Alex (Tanguay) m’a aidé dans ce dossier-là, Patrick Roy également. C’est beaucoup par les contacts, les possibilités de parler avec les agents et les négociations. Ça fait un bon bout de temps qu’on est sur des dossiers. Il faut maintenant se croiser les doigts que les joueurs qu’on souhaite se rendent à notre tour », explique Dupont.

31 et 91

En théorie, l’Océanic parlera aux rangs nos 31 et 91, puisqu’il va repêcher deux fois. Comme certaines équipes ne parleront pas ou qu’une fois (ils ont déjà un ou deux Européens dans leur alignement), les sélections pourraient être devancées. Assurément, du moins, pour le choix de 2e ronde.

« On a fait nos devoirs, mais c’est un repêchage. Une équipe peut sélectionner un joueur, même si on a une entente avec le joueur en question et son agent. Il y a aussi le repêchage de la LNH qui peut avoir un effet important dans le sens de quelle équipe va repêcher le joueur ciblé ou s’il n’est pas repêché », a mentionné Dupont aux médias, jeudi dernier, avant l’encan de la LNH.

Pas de gros lot

Lukas Hes (Photo: LHJMQ)

L’Océanic n’a pas remporté le gros lot dans ce repêchage au cours des dernières années. Le dernier joueur véritablement d’impact a été Adam Raska, repêché en 2019, lors des deux saisons écourtées par la COVID. Depuis, les Alexander Lazarev (2020), Louis Robin et Patrick Hamrla (2021), Jan Sprynar (2022) et Lukas Hes (2023) n’ont pas eu le développement souhaité.

Le gardien Hamrla a tout de même donné deux saisons satisfaisantes à l’équipe. Dans le cas de Sprynar, sa saison de 17 ans a été très bonne (23 buts), mais ça s’est compliqué, l’an dernier, si bien qu’il a été échangé avant les Fêtes.

Adam Raska (Photo : Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

La qualité des deux joueurs qui s’amèneront avec l’Océanic en août aura un impact majeur sur les prochaines décisions à prendre concernant l’alignement lors des deux prochaines périodes de transaction. Dupont pourrait ne pas avoir à sacrifier trop de jeunes espoirs et des choix de repêchage pour améliorer son équipe. 

Les Russes de retour

Les joueurs de la Russie et de la Biélorussie sont réintégrés à nouveau dans le repêchage après deux ans de non-éligibilité en raison de la guerre en Ukraine. 

« Le bassin devient beaucoup plus important. Les 2005 et 2006, ce sont d’excellents joueurs de hockey et on a donc un bassin de trois ans dans lequel on peut sélectionner. Ça fait une énorme différence. Il y a plusieurs joueurs russes qui ont signé professionnels cette année. Par contre, c’était avant que la nouvelle sorte pour la Ligue canadienne », observe Danny Dupont.

On sera fixé sur ses choix demain après-midi. Ce sont les Foreurs de Val-d’Or qui auront le premier choix. Le classement final de la dernière saison dans les trois ligues composant la LCH détermine l’ordre de sélection. 

Facebook Twitter Reddit