Océanic : 10 joueurs au Temple de la renommée

L’Océanic procédera, ce soir (vendredi) à l’intronisation de dix joueurs, qui ont marqué la période allant de 1995 à 2000, à son Temple de la renommée. Et ce, dans un match thématique spécial 30e anniversaire. 

Cet honneur est dévolu à Dave Malenfant, David St-Onge, Derrick Walser, Sébastien Caron, Benoit Martin, Juraj Kolnik, Michel Périard, Joé Rullier, Jan Cadieux et Alexandre Jacques.

Sauf pour les deux derniers, retenus au plan professionnel, les autres seront présentés à la foule avant la rencontre.

Avant eux, Vincent Lecavalier, Brad Richards, Michel Ouellet, Allan Sirois et Jonathan Beaulieu, tous des joueurs étoiles de la période 1995 à 2000, ont vu leur chandail être retiré dans les hauteurs du Colisée.

« C’est une nouvelle façon de rendre hommage à certains joueurs qui ont marqué l’organisation », explique Nicolas Thibeault, directeur des communications de l’Océanic. 

Cinq autres tranches de cinq ans, pour autant de soirées thématiques, suivront au cours de la saison.

Un lieu physique, dans le haut de la section 3, est aménagé pour permettre de faire connaitre ce Temple de la renommée et ceux qui y sont admis.

Dans une rencontre de presse, six des huit joueurs présents ont eu l’occasion de discuter avec les représentants des médias, dont certains étaient là quand ils ont porté le chandail de l’Océanic.

Dave Malenfant

« Une belle surprise, je suis très fier et surpris, tellement de bons joueurs ont passé ici. Depuis que je le sais, je sens de la reconnaissance des entraineurs que j’ai eus, de la famille et des amis. Je reste à Rivière-du-Loup et je reçois beaucoup de messages de félicitations », mentionne Dave Malenfant.

Ses souvenirs sont nombreux :  « Comme équipe, c’est quand on a gagné contre Québec en demi-finale en 1998. On avait alors éliminé les Remparts au Colisée. On pensait que le toit allait sauter. Au plan individuel, c’est mon premier camp d’entrainement. Joueur non repêché à 5 pieds 9 et 142 livres, dans une ligne où le jeu physique était préconisé, je m’étais dit je vais le faire et j’ai fait l’équipe. » 

Joé Rullier

« Ça me ramène à de très beaux moments que j’ai vécus ici, notamment la conquête de la Coupe Memorial en 2000. Je suis parti de chez nous à 16 ans et je suis reparti, j’en avais 19. On avait une superbe équipe et j’avais aussi eu l’occasion de faire partie d’Équipe Canada avec Vincent (Lecavalier) et Brad (Richards) », se rappelle Joé Rullier.

Gagnant de la Coupe Memorial en 2000, Rullier a joué quatre saisons à Rimouski. Il a ensuite évolué pendant une quinzaine de saisons chez les professionnels, en Amérique du Nord, et ensuite en Finlande, en Suisse et en Russie.

« Quand ça s’est terminé, je suis retourné à l’école en finances (NYU) à New York. Ça n’a pas été facile. C’est là que j’ai rencontré ma femme. Elle était de Sainte-Agathe. Je travaille en investissement immobilier depuis une douzaine années », raconte l’ancien no 7 de l’Océanic.

Sébastien Caron

« C’est plaisant de voir que l’organisation nous permet de nous retrouver avec un tel événement. Je suis extrêmement honoré d’être ici pour ça », mentionne Sébastien Caron qui s’est établi à Wilkes-Barre, après sa carrière dans la LNH, puis en Suisse et en Allemagne.

Il se rappelle très bien de ses débuts à Rimouski. « J’avais été invité au camp, je pensais faire trois jours et retourner chez moi. Finalement, tout a commencé ici et j’ai eu une carrière de 17 ans dans le hockey. Je suis vraiment reconnaissant. »

Juraj Kolnik

« Ça n’arrive pas tous les jours une nouvelle comme celle du Temple de la renommée. Je suis vraiment content, c’est touchant. Mes années à Rimouski, dont la Coupe Memorial en 2000, ont été importantes pour moi », commente Juraj Kolnik qui a marié la Rimouskoise Karine Lévesque. 

Il a joué 240 parties dans la LNH avec les Islanders et les Panthers avant d’évoluer en Suisse et en Russie pour un total de 17 saisons chez les professionnels.

Benoit Martin

« Quand j’ai été invité deux jours avant le début de mon premier camp d’entrainement avec l’Océanic, je n’aurais jamais pensé que je me retrouverais au Temple de la renommée. Je pense qu’il y avait eu un désistement au camp et c’est là que j’ai été invité », se souvient Benoit Martin.

Il a finalement joué quatre saisons à Rimouski avant de se diriger vers l’Université McGill pour cinq ans. « J’ai fait un bacc en bio génétique et un en ergo thérapie. Je suis ensuite allé jouer un an dans la Ligue Magnus en France. Quand je suis revenu, j’ai travaillé un an ou deux comme ergothérapeute. Mais, il me manquait un petit quelque chose et j’ai décidé d’appliquer en médecine à Laval. Je suis spécialiste physiatre, soit la médecine de la réadaptation physique. Je travaille à Québec, au centre François Charron.

David St-Onge

« Quand on t’appelle pour t’annoncer une telle nouvelle, c’est une surprise. Ensuite, c’est beaucoup de fierté et de reconnaissance. Je me sens privilégié. Les circonstances ont fait qu’un petit gars de Saint-Ulric s’est fait repêcher ici. C’est une belle histoire. J’ai passé quatre ans ici en commençant par la première édition en 1995. Je me sens reconnaissant », explique le défenseur David St-Onge.

Il a été le premier joueur de la région à être repêché par l’Océanic en 1995. Maintenant installé dans la région de Québec, il travaille dans le domaine de distribution alimentaire. Après la bière, il a bifurqué vers le café avant de se retrouver chez Coke. 

La cérémonie débutera à 19 h, tout juste avent le match contre les Voltigeurs de Drummondville.