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Menaces de Donald Trump : inquiétudes dans la région

Des entrepreneurs inquiets
(Photo courtoisie Cedrico)

Les députés Pascal Bérubé et Maxime Blanchette-Joncas se disent inquiets face à la menace de Donal Trump, d’une hausse des tarifs douaniers de 25% imposée par les États-Unis sur les produits en provenance du Canada à compter du 1er février.

Lors de son intronisation comme président, lundi, Donald Trump a mentionné qu’une taxe de 25% pourrait s’appliquer à partir du 1er février sur les produits canadiens.

Du coup pour l’éolien

Pour Pascal Bérubé, les propos du nouveau président américain font craindre pour l’industrie éolienne.

« J’ai déjà eu un contact avec le PDG de Marmen Patrick Pellerin. C’est très préoccupant. Donald Trump a déclaré clairement que les éoliennes n’étaient pas les bienvenues pou8r la suite. Il y a aussi l’industrie de la forêt qui est omniprésente dans ma circonscription. Je suis en contact avec les producteurs forestiers ».

Le député de Matane-Matapédia (Photo courtoisie)

Inquiet pour Duravit

Pascal Bérubé est inquiet pour toutes les entreprises qui exportent aux États-Unis. « Nous avons une usine flambant neuve actuellement en construction à Matane de Duravit. Le marché visé est le nord-est américain. Nous aurons une cellule à dans ma circonscription pour évaluer où sont les risques », lance-t-il.

Le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas (Photo courtoisie)

Faire front commun

Maxime Blanchette-Vézina parle de l’importance de faire front commun. « Il y a beaucoup d’incertitude à l’horizon. Ça va avoir des impacts dans beaucoup de secteurs économiques de la région. Il faut se préparer au pire. Face à une personne aussi imprévisible, il va falloir faire front commun pour essayer de préserver nos acquis le plus possible », commente le député.

Des entrepreneurs inquiets

Le député bloquiste dit avoir parlé avec plusieurs entrepreneurs de divers secteurs d’activité.

« Les gens sont inquiets. Certains ont même déjà commencé à freiner leur exportation aux États-Unis parce qu’ils craignent une rétroaction de la mesure. Il y a encore beaucoup de flous. Même s’il a dit qu’il le ferait le 1er février, on ne le sait pas. Il peut changer d’idée. Il pourrait y avoir des pressions même de l’interne aux États-Unis par des chefs d’entreprise qui vont avoir plus de difficultés à faire des affaires avec le Canada ».

Besoin d’un plan solide

Maxime Blanchette-Joncas estime que le Québec et le Canada vont devoir se doter d’un plan solide afin de pouvoir riposter à ces tarifs.

« On se rend compte que nous sommes beaucoup dépendants du marché américain. Le Québec et le Canada sont des alliés économiques des États-Unis. On souhaite que monsieur Trump entende la raison ».

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