Lyam Jacques saisit sa chance avec l’Océanic
Voltigeurs et Wildcats s’amènent au Colisée Financière Sun LifeAu retour d’un bon périple dans les Maritimes, l’Océanic rentre à la maison pour deux matchs face à des rivaux de première qualité en Drummondville, vendredi, et Moncton, samedi.
La formation rimouskoise a réussi à jouer avec plus de constance depuis le retour des fêtes avec un dossier de 6-3. Et, dans les trois défaites face à de très bons adversaires, elle a livré de belles batailles.
« Deux gros tests en fin de semaine. La dernière fois contre Baie-Comeau, on avait bien performé et je m’attends au même genre d’efforts, vendredi et samedi. Un club comme Drummondville a rentré Alexis Gendron qui a marqué plus qu’un but par rencontre à ses 60 derniers matchs dans la ligue. Ils ont aussi deux gars qui reviennent du championnat mondial junior. Il faudra être très soucieux des petits détails, parce que ça ne prend pas beaucoup d’occasions à une équipe comme ça pour te faire mal », explique Joël Perrault.
Jacques répond présent
L’Océanic a dû composer avec quelques absents dans les dernières semaines, principalement en raison de blessures, mais aussi pour de la maladie et des suspensions.
S’il y en a un qui en a profité, c’est l’attaquant de 18 ans, Lyam Jacques, qui s’est même offert une séquence de six parties avec au moins un point, laquelle a pris fin lors du dernier match à Moncton.
« Je n’ai pas changé mon identité, je suis un gars qui travaille fort. Ç’a juste payé avec les gars avec qui je jouais. Les points, c’est un bonus. Mon éthique de travail reste la même et en faisant de bonnes choses, les points vont venir », explique Jacques qui présente un dossier de 5-9-14 en 40 parties cette saison.
Depuis deux semaines, il a eu l’occasion de remplacer Quinn Kennedy sur un des deux premiers trios avec Jacob Mathieu et Maxim Coursol.
Pour ce qui est des défis de la fin de semaine, Jacques assure que l’équipe sera prête. « Drummondville, c’est un gros club, mais on a prouvé qu’on est capable de battre tout le monde. On l’a fait contre Baie-Comeau. C’est la même chose pour Moncton qu’on a affronté à la fin d’un 3 en 3 la semaine passée. On a joué du bon hockey contre eux, même si on était un peu fatigué. »
L’entraineur-chef Perrault estime que Jacques, davantage un joueur d’énergie de 3e ou 4e trio, a très bien répondu à l’appel.
« On est vraiment content de voir la façon dont il a débloqué offensivement. C’est certain qu’il a été mis dans une position où il a pu jouer avec des gars plus offensifs. Il a saisi sa chance. Souvent, quand il y a des blessures dans une équipe, il y a des opportunités qui s’ouvrent et il faut que tu les prennes. Lyam a été capable de le faire. On n’a pas beaucoup de joueurs dans ce style-là qui peuvent amener du jeu plus robuste, avec de la vitesse. Et Lyam peut jouer en désavantage numérique », estime-t-il.
Deux retours
Maël St-Denis sera de retour au jeu après avoir purgé une partie de suspension, tout comme Charles Savoie qui en a manqué deux en raison d’un virus. Par contre, Quinn Kennedy n’y sera pas vendredi, mais il devrait être de l’alignement samedi.
Enfin, Maxime Coursol est sur le carreau à court terme après une blessure à la cheville subie dans le dernier match.
« Il ne jouera pas en fin de semaine. Sa blessure est un peu moins grave qu’on pensait. Il a un peu d’inconfort. Il était sur la glace ce matin », indique Perrault.
C’est Quentin Miller qui sera le gardien face aux Voltigeurs qui sont sur une séquence de 11 parties (10-0-1-0) sans revers en temps régulier.