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« Il reste quand même 64 parties à jouer » – William Dumoulin

L’Océanic en quête d’un premier gain vendredi soir face aux Saguenéens
William Dumoulin (Photo Journal Le Soir – René Alary)

Qui de l’Océanic ou des Saguenéens réussira à effacer le chiffre 0 dans la colonne des points du classement général de la LHJMQ ? On le saura vendredi soir puisque les deux clubs s’affrontent au Colisée Financière Sun Life. 

Il s’agit des deux seules équipes du circuit avec une telle statistique. Elles montrent le même dossier de 0-4 en quatre parties. Le début de saison apparait particulièrement difficile pour l’Océanic pour qui les objectifs collectifs sont plus élevés que dans le cas des Sags.

« Il faut ça en arrière de nous autres. Ce n’est pas le début de saison qu’on espérait. Mais, il faut garder la bonne humeur dans la chambre et une bonne cohésion d’équipe. Il reste quand même 64 parties à jouer », observe l’attaquant de 20 ans, William Dumoulin.

En bon pédagogue, Serge Beausoleil tenait d’ailleurs un discours positif quand il a rencontré les médias en vue du match de vendredi et, plus globalement, de la séquence de trois parties en quatre jours de son équipe.

Serge Beausoleil (Photo journallesoir archives – René Alary)

« Nos joueurs ont eu un camp d’entrainement très bon (fiche de 6-1 en matchs préparatoires). C’est peut-être le retour de tout ça. Malheureusement, quand tu penses que ça va être facile au hockey, tu te tires dans le pied. Ça devient névralgique. Après ça, l’effet retard d’une sur confiance est la sous confiance. C’est très pédagogique, les gars sont beaucoup plus réceptifs à ce qu’on va dire et ils ont travaillé de très belle façon cette semaine. Il ne peut arriver que de belles choses. Ça fait partie d’une longue saison et ça peut être la trame d’un très beau film », a expliqué monsieur le professeur. 

Unités spéciales

Les unités spéciales affichent notamment un long retard après quatre parties. Le jeu de puissance est 16e dans la ligue à 5,6 % d’efficacité (1 en 18) et le désavantage numérique est 15e à 70,6 % (12 en 17). 

« On regarde nos premiers avantages numériques, on a eu de bonnes chances de marquer. Vu qu’on avait eu de bonnes chances, on a ensuite été plus soft, on ne gagnait pas nos batailles à un contre un et l’adversaire sortait avec la rondelle, ce qui nous a coûté cher. Faut juste revenir à nos bonnes habitudes. Ce n’est pas le nombre de buts qu’il faut regarder. Ce sont les chances de marquer et le fait de garder le momentum », soutient Dumoulin qui est utilisé sur les deux unités spéciales.

L’entraineur-chef tenait un discours semblable. « Dans le dernier match, sur deux avantages numériques, on est allé chercher six grosses chances de marquer, deux fois, on touche le masque du gardien, trois fois, le poteau. Mais après, on doit faire preuve de plus de ténacité, il faut continuer de travailler. »

Un club vaillant

En parlant des Saguenéens, Beausoleil mentionne que c’est une équipe qui travaille très fort, mais qui, comme la sienne, connait des ratés dans certaines situations. 

« Demain, ce n’est pas un match pour la dernière place, c’est un match qu’il faut saisir pour améliorer notre jeu et jouer du meilleur hockey. On a besoin d’une meilleure performance. »

Sauf pour Luke Coughlin, tout son personnel est en santé chez l’Océanic.

Le Rimouskois Maxim Massé pose fièrement avec la rondelle de son premier but dans la LHJMQ, inscrit samedi dernier contre le Drakkar de Baie-Comeau. (Photo courtoisie Saguenéens de Chicoutimi)

Du côté des Saguenéens, le Rimouskois Maxim Massé, 3e choix du dernier repêchage, en sera à une première partie à Rimouski devant parents et amis. Il connait un très bon début de carrière, ayant même été choisi sur l’équipe de dernière semaine dans la LHJMQ. En quatre parties jusqu’ici, il montre un dossier de 3-1-4 et plus 2.  

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