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Minimaisons : le projet en voie de se réaliser à Rimouski

Aucun promoteur de démontre toutefois de l'intérêt
Un modèle de mini maison (Photo Adobe Stock)

La Ville de Rimouski poursuit son processus pour faciliter l’installation d’unités d’habitation accessoires (UHA) communément appelées minimaisons sur son territoire.

Le conseil municipal a adopté, le 10 février dernier, un second projet afin d’assouplir les conditions applicables aux logements additionnels attachés à un bâtiment principal.

Cette adoption a suivi la tenue d’une assemblée publique de consultation sur le sujet.

« Lorsqu’on parle de minimaisons, il y a deux choses. La première, c’est une unité d’habitation secondaire sur un terrain où il y a déjà une habitation. Un peu comme un cabanon, mais qui serait vivable et relié aux services d’aqueduc et égouts. Présentement, ce n’est pas permis, mais les récentes modifications au schéma d’aménagement de la MRC vont le permettre, dès que la Ville aura modifié son règlement d’urbanisme en conséquence, ce que nous sommes en train de faire parce que ça fait partie de notre plan de lutte contre la pénurie de logements », commente le maire de Rimouski, Guy Caron.

Plusieurs formes

Dans son règlement modifiant son schéma d’aménagement, la MRC Rimouski-Neigette définit ainsi une UHA : une uníté secondaire intégrée à un lot déjà occupé par un bâtiment principal.

Elle peut prendre plusieurs formes. À titre d’exemple, et sans s’y limiter, une unité d’habitation accessoire peut être un logement en sous-sol, un garage réaménagé, une maison de fond de cour, etc.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

L’insertion des UHA doit respecter le milieu d’insertion de celui-ci et ne pas le dénaturer. Pour ce faire, le volume (superficie de plancher) de l’unité d’habitation accessoire ne doit pas excéder celui du bâtiment principal.

Des quartiers de minimaisons

Le maire Caron signale que les quartiers de minimaisons sont déjà permis à Rimouski afin de lutter contre la pénurie de logements et qu’il y a même des endroits prévus pour cela dans la réglementation municipale.

« Nous avons identifié des terrains pour cela à Pointe-au-Père et à Sainte-Blandine, mais aucun promoteur n’a démontré de l’intérêt pour le moment », précise-t-il.

Les minimaisons seront interdites dans les secteurs non desservis pour les services d’aqueduc et égouts.

« C’est le gouvernement provincial qui l’interdit. Il y a eu des demandes de modifications. Le gouvernement a dit non. Nous ne pouvons pas comme ville y aller dans l’illégalité ».

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