Actualités > Économie > Bâtiments de Bois BSL vendus : « ce n’était pas winner »
Économie

Bâtiments de Bois BSL vendus : « ce n’était pas winner »

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, se réjouit de l'acquisition par le Groupement forestier Métis-Neigette
Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy et les installations de Bois BSL. (Photos courtoisie Bois BSL et Ville de Mont-Joli)

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, se réjouit de l’acquisition des bâtiments de Bois BSL par le Groupement forestier Métis-Neigette, inutilisés depuis la faillite du producteur de planchers de bois franc en août 2024.

La Cour supérieure a récemment autorisé la transaction évaluée à 2,5 M$.

Le Groupement dit saisir l’occasion stratégique d’acquérir ces infrastructures dans le parc industriel de Mont-Joli, qui présentent un fort potentiel de développement. Son conseil d’administration dévoilera, au cours des prochains mois, les projets qui verront le jour sur ce site.

« La Ville était au courant de cette possibilité. Nous avions discuté avec la direction du Groupement à propos de leur projet que nous allons leur laisser le soin d’annoncer. Pour nous, c’est sûr que nous n’aimons pas avoir des bâtiments inutilisés dans notre parc industriel. Ce n’est pas vivant. Ce n’est pas « winner » comme on dit. Le fait de savoir qu’une reprise s’en vient, ça nous réjouit. Nous voyons cela d’un œil très positif pour l’avenir », commente monsieur Soucy.

Le maire se réjouit d’autant plus que l’acheteur provient de la région.

« Ce sont des forestiers de notre coin qui ont à cœur le développement de notre région et qui veulent œuvrer dans le domaine de la transformation du bois », poursuit-il.

Maintenir un enracinement local

« Nous sommes fiers de contribuer activement au dynamisme économique du parc industriel de Mont-Joli. Pour les membres du conseil d’administration, il était essentiel de maintenir un enracinement local en réinvestissant concrètement dans ces infrastructures. Ce geste illustre notre engagement envers le territoire et notre désir de maintenir une proximité réelle avec la population », indique Joël Guimond, directeur général du Groupement forestier Métis-Neigette.

(Photo courtoisie Bois BSL)

En intégrant les installations de Bois BSL, le Groupement forestier Métis-Neigette se donne de nouveaux leviers pour stimuler la transformation régionale, favoriser l’innovation et offrir des perspectives de croissance durable à ses employés, à ses membres, à ses partenaires ainsi qu’à l’ensemble de la communauté.

Deux usines de sciage

Le Groupement forestier Métis-Neigette opère deux usines de sciages à La Rédemption et à Saint-Fabien. L’organisme a fêté ses 50 ans en 2024. Il est issu du regroupement réussi en 2018 entre les sociétés d’exploitation des ressources de la Mitis et de la Neigette.

Avec toutes ses filiales, le Groupement forestier Métis-Neigette emploie 200 personnes, à part des sous-traitants, pour des travaux en forêt, dans ses usines de transformation du bois et en acériculture.

Par ailleurs, Le Soir.ca a appris qu’une assemblée générale extraordinaire est en préparation pour revenir à la charge avec un regroupement entre le Groupement forestier Métis-Neigette et celui du Témiscouata à la suite du refus du printemps 2024.

« On y tient parce que nous connaissons les bienfaits que le regroupement de 2018 (entre la Neigette et la Mitis) nous a apportés. Il faut être attractif pour nos employés. Les jeunes cherchent des entreprises en croissance. Nous allons mieux informer nos gens », mentionnaient le président et le directeur général du Groupement Métis-Neigette, Pierre Sirois et Joël Guimond, lors d’une précédente entrevue.

Facebook Twitter Reddit