Anthony D’Amours : très impliqué dans son milieu
Il est l’un des trois finalistes au Prix du Joueur humanitaire de l'année dans la LHJMQLe défenseur Anthony D’Amours, de l’Océanic, n’a pas seulement tiré son épingle du jeu sur la glace, la saison dernière. Il a épousé de nombreuses causes humanitaires faisant de lui un joueur exemplaire à ce chapitre dans la LHJMQ.
Il était l’un des trois finalistes au Prix du Joueur humanitaire de l’année Kia dans le circuit avec Xavier Simoneau, des Voltigeurs de Drummondville et l’ex-Océanic, Alex-Olivier Voyer, du Phoenix de Sherbrooke. L’honneur est allé à l’attaquant des Voltigeurs.
D’Amours s’est impliqué, sans compter ses heures, y mettant tout son cœur, malgré un horaire chargé de joueur de hockey et d’étudiant en Technique de maintenance industrielle au Cégep, un programme complexe et peu commun pour les joueurs de la LHJMQ.
Tout au long du mois février, il a été l’ambassadeur principal du Mois des petits héros en collaboration avec la Fondation du Centre hospitalier régional de Rimouski, multipliant ses rencontres avec les jeunes enfants malades à l’hôpital. Ses coéquipiers Nathan Ouellet et Luka Verreault l’ont accompagné dans cette implication. D’Amours a demandé d’être jumelé à la petite Charlie qui, comme c’est son cas, est épileptique.
Le point culminant de cette association a été le match des petits héros, le 16 février, quand une cinquantaine d’enfants malades étaient ses invités au Colisée Financière Sun Life. La campagne de financement inhérente au mois des petits héros a permis de récolter la somme de 5 003 $ qui est allée à Fondation du Centre hospitalier régional.
Le défenseur de l’Océanic a aussi initié, par une vidéo sur les médias sociaux, la participation de l’équipe dans le défi relevé par Samuel Finn de battre le record Guiness du plus de Burpess en 12 heures. Via une autre vidéo, il a rendu hommage à Alec Reid, de l’Armada, décédé un an auparavant, des suites de l’épilepsie. Il a voulu rappeler la vie du défunt et demandé aux gens de se renseigner sur cette maladie.
En octobre, avec ses coéquipiers Vincent Martineau et Nathan Ouellet, ainsi que le thérapeute de l’Océanic, Mathieu Foster, D’Amours a pris part à la campagne en rose des têtes rasées au profit de la Société canadienne du cancer. 2 200 $ ont été amassés permettant d’atteindre la somme de 13 950 $ provenant de l’Océanic dans le cadre de cette campagne à la grandeur du circuit.
En novembre, le défenseur de Trois-Pistoles était à l’Aréna de sa localité pour le patin-o-thon annuel de l’Océanic. L’Association de hockey mineur des Basques a alors récolté la somme record de 21 585 $.
Notons aussi qu’il s’est aussi impliqué en tant que président d’honneur d’une collecte de sang à Rimouski et porte-parole de celle tenue à Trois-Pistoles.
« Je suis un jeune homme sérieux, peu bavard et qui n’aime pas trop être sous les projecteurs. Cependant, on m’a offert cette saison la possibilité de venir en aide à ma communauté et à différents organismes. J’ai donc dû combattre ce côté plus réservé de ma personnalité. C’est ainsi que j’ai décidé d’être davantage présent sur les médias sociaux afin de faire appel à la générosité des gens de mon entourage et aussi pour les sensibiliser à des causes qui me tenaient vraiment à cœur. Habituellement, j’essaie d’en faire le plus par moi-même sans solliciter personne de peur de les déranger, mais j’ai compris que je peux faire avancer des causes par mon implication et que je me dois d’en parler. Certes, j’ai fait des actions qui m’ont sorti de ma zone de confort, mais je les ai accomplies avec beaucoup de sincérité et de sérieux », explique le no 44 de l’Océanic pour expliquer ses motivations à s’investir autant pour les autres.
Il a également posé des gestes simples qui ont fait beaucoup de bien. « Anthony, c’est celui qui a fait parvenir au salon funéraire sa carte de joueur autographié à mon fils lors de la perte de son grand-père en guise de soutien et de réconfort et ça, personne ne le sait », a souligné sur Twitter, Nadia Plourde, ex-enseignante du défenseur.
D’Amours a complété sa troisième saison à la mi-mars pour les raisons exceptionnelles que l’on sait. Il faudra voir ce que l’avenir lui réserve alors qu’il frappera à la porte pour l’un des trois postes de joueur de 20 ans la saison prochaine. La réponse appartient à Serge Beausoleil qui a l’embarras du choix pour occuper ces trois sièges. Ils sont neuf joueurs, incluant les deux gardiens, de la dernière édition de l’Océanic à pouvoir revenir dans la LHJMQ à 20 ans.