Exploitation sexuelle des mineurs : reprise des travaux
Les membres de la Commission spéciale sur l’exploitation sexuelle des mineurs poursuivent leurs travaux de façon virtuelle.
Ils tiendront des rencontres privées avec des organismes afin d’approfondir les réflexions amorcées l’automne dernier et continueront le travail de rédaction du rapport de la Commission. Les membres sont préoccupés par les défis liés aux risques d’exploitation sexuelle des mineurs en contexte de pandémie et de confinement et aborderont notamment cette question.
Depuis le lancement des travaux en novembre 2019, la Commission spéciale a entendu une soixantaine d’intervenants lors de consultations particulières et d’auditions publiques. La Commission spéciale s’est également déplacée à Montréal et à Val‑d’Or afin de rencontrer des personnes et organismes qui agissent sur le terrain pour lutter contre l’exploitation sexuelle des mineurs. Ces consultations ont également permis de mettre en lumière les enjeux particuliers rencontrés par certaines communautés, qu’elles soient autochtones, ethnoculturelles ou issues de la diversité sexuelle.
Identifier des mesures à mettre en place
La Commission a choisi d’axer ses travaux sur l’exploitation sexuelle des personnes mineures à des fins commerciales. Plus précisément, les membres souhaitent déterminer les mesures qui pourraient renforcer l’efficacité de la lutte contre l’exploitation sexuelle, aider les victimes à s’en sortir et les soutenir dans leur passage à la vie adulte.
Le travail de réflexion et de rédaction des membres de la Commission spéciale se poursuivra afin de soumettre un rapport à l’Assemblée nationale, à l’automne 2020.