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Régionair demande 20 M$ à Québec pour se mettre en place

L’Aéroport de Mont-Joli accueillerait deux avions par jour. (Photo Alexandre D’Astous – Journal Le Soir)

Les promoteurs souhaitant lancer un nouveau service aérien régional sous le vocable de Régionair demandent une aide financière de 20 M$ pour les trois premières années de services.

« On prévoit faire des profits dès la première année, mais on a besoin de cet argent pour garantir les transporteurs avec qui on souhaite faire affaire pour assurer des liaisons quotidiennes entre les Îles-de-la-Madeleine, la Côte-Nord et Montréal », indique le président de la Régie de l’aéroport de Mont-Joli, Bruno Paradis, qui a transmis un plan d’affaires détaillé au gouvernement mardi en fin de journée.

M. Paradis et la directrice de l’Aéroport de Mont-Joli, Chantal Duchesne, ont commencé à travailler sur le projet dès le lendemain de l’annonce d’Air Canada de mettre fin à ses services dans la région. « Lors de la visite du chef du Bloc Québécois (au début juillet), nous avions présenté un projet de quelques pages qui avait suscité de l’intérêt. Aujourd’hui, c’est un plan d’affaires complet qu’on présente au gouvernement », précise M. Paradis.

Mise en place d’une régie

M. Paradis, qui est aussi le préfet de la MRC de la Mitis, signale que les promoteurs souhaitent mettre en place une régie. « Nous avons réfléchi et nous sommes persuadés que la meilleure façon de mettre en place un service durable et de fonctionner avec une Régie regroupant les MRC et les municipalités impliquées. Notre plan est d’aller en appel d’offres avec les transporteurs aériens qui deviendraient des sous-contractants. Comme ces derniers n’auraient pas à se soucier de l’achalandage, on s’attend à obtenir de meilleurs prix, ce qui devrait nous amener plus d’utilisateurs ».

Trois scénarios

Le plan d’affaires fait état de trois scénarios. Dans le plus optimiste, les profits seraient de 1,2 M$ dès la première année. Pour le moyen, on parle d’un profit annuel de 300 000 $ et dans le plus pessimiste, d’un déficit de 1 M$. « La réponse est bonne autant des transporteurs que du monde municipal. Les gens sont intéressés », assure M. Paradis.

D’autres projets sont sur les rangs pour offrir une desserte aérienne régionale, dont le projet d’un transporteur coopératif TREQ qui ferait l’acquisition de cinq appareils Bombardier Q400.

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