La Maison Marie-Élisabeth réinvente son Marchethon de la Dignité
Au lieu d’accueillir 1 000 participants pour son 13e Marchethon de la Dignité, la Maison Marie Élisabeth doit réinventer son événement de financement et l’organisme propose une version 2.0 avec notamment 50 ambassadeurs qui feront le parcours habituel de 5 km, le 4 octobre.
Un autre volet populaire virtuel invite la population à marcher dans son quartier du 29 septembre au 4 octobre et à envoyer sa photo ou son vidéo sur la page Facebook de l’événement. Les gens peuvent faire un don du montant de leur choix pour l’événement sur le site Internet de la Maison Marie-Élisabeth.
Objectif de 50 000 $
« Nous avons choisi 50 ambassadeurs qui ont chacun un objectif d’amasser 1 000 $ auprès de leurs proches. L’objectif est donc de 50 000 $. La population peut faire ses dons dans le 51e onglet sur le site ou soutenir un des 50 ambassadeurs », explique Claude Ruest, de la Banque Nationale, qui préside l’événement pour une 4e année consécutive.
L’an dernier, l’événement, qui se tenait en mai, avait permis d’amasser 57 000 $. « Cette une de nos principales activement de financement. Nous voulions la maintenir en raison de sa signification en appui à notre mission. Toutes les règles sanitaires seront respectées », indique la directrice générale de la Maison Marie-Élisabeth, Paule Côté, qui déplore un manque à gagner variant entre 20 et 50 % par mois depuis le mois de mars en raison de la COVID-19.
Témoignage poignant
Fernande Forest témoigne de l’importance de la Maison Marie-Élisabeth. Elle a accompagné son conjoint Michel vers la mort dans cet établissement l’an dernier. « La douceur du personnel. L’encadrement individualisé pour le malade, mais aussi pour les membres de la famille. La préparation qu’on reçoit facilite énormément les choses. Grâce à la Maison Marie-Élisabeth, Michel est décédé dignement. Le personnel est allé au bout ce qu’il pouvait lui apporter ».
« C’est ce genre de témoignage qui prouve l’importance d’une maison de fin de vie et l’importance de s’impliquer pour la soutenir », mentionne Claude Ruest.