« Les morceaux tombent en place »
-Doris Labonté, au sujet de L’OcéanicL’ex-instructeur-chef de L’Océanic de Rimouski (LHJMQ), Doris Labonté, n’a que des bons mots pour l’édition 2019-2020 de l’équipe.
La formation rimouskoise de la Ligue de hockey junior majeure du Québec (LHJMQ) célèbre sa 25e saison et le journal le soir a interviewé le « coach » rimouskois à cette occasion. Ce dernier a la distinction d’être le seul à avoir mené l’équipe jusqu’au bout, soit au trophée nommé Coupe Memorial, qui représente le championnat canadien de hockey junior (vs l’Ontario et l’Ouest). C’était en 2000, à Halifax et, depuis, le 28 mai est le Jour de L’Océanic dans le calendrier de la Ville de Rimouski.
« On a beaucoup entendu, en ville, avant le début de la saison, que L’Océanic n’avait pas l’équipe pour aspirer aux grands honneurs cette année. Certains disaient qu’on avait le meilleur joueur (Alexis Lafrenière), mais qu’il n’était pas bien entouré, mis à part un excellent gardien ( Colten Ellis ). Ou qu’il fallait rebâtir dès maintenant l’équipe. Quand on regarde ce que Drummondville a accompli, malgré une saison qui s’annonçait de misère, on réalise une fois de plus que ce n’est pas sur le papier, que ça se passe. Nous autres, à Rimouski, tous les morceaux sont en place. Paré ( Cédric ) s’est mis à remplir les buts sur les passes de Lafrenière. Le jeune Russe ( Dimitiri Zavgorodnyi ) est meilleur qu’il était. On voit qu’il est motivé et en santé », commente monsieur Labonté.
« Ces trois-là sont en tête des compteurs de la Ligue (NDLR : en date de mardi ). C’est exceptionnel et c’est une moyenne locomotive pour toute l’équipe, un trio comme ça. Et il y a d’autres joueurs qui sont des révélations, comme le jeune Belliveau, à la défense. Il y a beaucoup de bonnes choses inattendues. Et il y a l’entrée en scène de Zachary Bolduc en plus », s’exclame-t-il.
Nouvelles à RDS
« L’organisation de Rimouski continue d’être prestigieuse et très aimée de son public. Je me souviens, au début, quand on écoutait les nouvelles du sport, à RDS, l’assistance prenait le dessus sur les résultats, lorsqu’il était question de L’Océanic de Rimouski. Un de nos instructeurs a déjà dit : « On jouerait le lundi matin, et le Colisée serait plein » », rappelle-t-il.
« Quand j’ai commencé dans la Ligue, j’ai passé sept saisons en dehors comme adjoint ou instructeur-chef. Pour apprendre le métier, il n’y avait rien, ici. J’ai commencé en 1986 à Shawinigan. Les gens disaient : c’est trop loin, Rimouski. Pourtant, Rimouski a marqué le point de départ d’une renaissance de la Ligue, avec de nouvelles concessions beaucoup plus à l’Est. Aujourd’hui, nous sommes au centre de la LHJMQ. »
« L’appui de la population du Bas-Saint-Laurent et le travail de gens comme la famille Tanguay, les actionnaires de Rimouski et Maurice Tanguay en particulier, ont permis de créer un marché solide. Le modèle de Rimouski a servi ailleurs, notamment sur le plan des bourses et de l’encadrement scolaire et la façon de travailler en général. On a prouvé qu’en région, on est capable et on a même contribué à remplir d’autres arénas », conclut Doris Labonté.