Délit de fuite : Julie Laurencelle reste en prison jusqu’au 17 novembre
Un des deux principaux accusés en lien avec un délit de fuite s’étant déroulé sur un terrain à Sainte-Thérèse-de-Gaspé le 20 mai dernier était de retour en Cour jeudi au palais de justice de Percé pour son enquête sur remise en liberté.
Julie Laurencelle, 28 ans, de Val-d’Espoir, a demandé le report de son enquête caution au 17 novembre. La femme qui avait été condamnée à six mois de prison en janvier 2019 pour un délit de fuite ayant causé la mort d’une femme de 62 ansle 6 août 2017 à Sainte-Thérèse-de-Gaspé demeure donc détenue d’ici là.
Laurencelle et son conjoint Michaël Athot, 24 ans ont été arrêtés le 13 octobre à leur domicile de Val-d’Espoir, ancienne municipalité faisant partie de la Ville de Percé, à la suite d’une longue enquête policière. Elle fait face à trois chefs d’accusation pour conduite pendant interdiction au Code criminel ainsi que de complicité dans un dossier de délit de fuite causant des lésions.
« À ce moment-là, nous vous rapportions que vers 15 h 15, les policiers du poste de la MRC du Rocher-Percé avaient été appelés pour se rendre sur un terrain privé à l’arrière d’une résidence de la route 132 à Sté-Thérèse-de-Gaspé à la suite d’une collision entre une piétonne et un véhicule tout terrain (VTT) de type « côte à côte ». On rapportait qu’une dame âgée dans la soixantaine avait subi des blessures graves après avoir été heurtée par un VTT. Elle fut transportée au centre hospitalier, mais sa vie n’était pas en danger malgré la gravité de ses blessures. La personne qui conduisait le VTT n’était pas restée sur les lieux de la collision et avait fui les lieux en direction Est sur la route 132 avec un autre passager qui l’accompagnait », indique le sergent de la SQ, Claude Doiron.
Deux autres accusés
Athot fait face entre autres à quatre chefs d’accusation pour conduite pendant interdiction en vertu du Code criminel, un chef de délit de fuite causant des lésions, un chef d’accusation de voies de fait armé, un chef d’accusation de voies de fait graves, un chef d’entrave au travail des policiers, ainsi qu’un chef de méfait de moins de 5 000$ sur un véhicule de la SQ au moment de son arrestation. Il reviendra en Cour le 30 novembre pour son enquête sur remise en liberté.
Toujours dans le même dossier, les policiers ont aussi procédé à l’arrestation d’une troisième personne soit Rachel Poulin, une femme de 49 ans de Cap-D’Espoir, qui doit répondre à des accusations de complicité après le fait dans le dossier de délit fuite causant des lésions. La mère de Michaël Athot a été remise en liberté sous condition. Elle reviendra en Cour le 30 novembre.