Jour d’anniversaire pour le grand explorateur Bernard Voyer
Le 12 janvier 1996, il y a 25 ans aujourd’hui, un Rimouskois entrait dans l’Histoire.
Né le 7 mars 1953 à Rimouski, l’explorateur et conférencier Bernard Voyer atteignait alors le pôle Sud avec un autre Québécois, Thierry Petry, après un voyage à skis de 1500 km à travers l’Antarctique, la région la plus froide du globe.
Ils skièrent plus de neuf heures par jour pendant 63 jours, en tirant leur équipement installé sur des traîneaux de fibre de verre.
« Je suis natif de Rimouski et je suis certain que mon désir d’aventure est né là, au bord du fleuve Saint-Laurent, à scruter l’horizon. Très jeune (six ans), j’ai appris à faire fonctionner une boussole; puis à escalader des rochers, parce que je voulais voir plus loin, parce que je voulais trouver mon chemin. Ma boussole m’a finalement amené à trouver le bon chemin », raconte monsieur Voyer dans une biographie en vidéo.
Distinctions
L’aventurier a mérité plusieurs distinctions soulignant ses nombreux exploits. Une plaque commémorative est installée près du Bureau d’information touristique de Rimouski depuis l’année de sa conquête du pôle Sud. Un sentier pédestre porte son nom. En 2012, la plus haute montagne de la réserve Rimouski était baptisée Sommet Bernard-Voyer.
Il a reçu plusieurs doctorats honorifiques. Lieutenant-colonel des Rangers canadiens, il est entre autres Chevalier de la Légion d’honneur de France, Officier de l’Ordre du Canada et Médaillé de l’Assemblée nationale du Québec.
Selon L’Encyclopédie canadienne :
« Il est de cette race d’hommes qui aiment affronter les extrêmes. Les défis qu’il a relevés, seul ou avec des amis, ne se comptent plus. Le désir d’aventures l’habite sans cesse. Le Sahara, le Grand Nord québécois, la Sibérie, les Rocheuses canadiennes, la Terre de Baffin, quelques jalons seulement dans la vie de cet aventurier de naissance. »
Autres exploits
En 1994, monsieur Voyer était le premier Canadien à se rendre à l’île d’Ellesmere dans les Territoires du Nord-Ouest, le point le plus au Nord de la planète.
Le 5 mai 1999, il se tenait debout sur le plus haut sommet de la Terre, l’Everest (8 850 mètres) avec ses compagnons d’expédition. Il accomplit cet exploit huit ans après la conquête du sommet himalayen par un autre Québécois, Yves Laforêt (15 mai 1991).
Il a réalisé son rêve de compléter le Tour du Monde par le plus haut sommet de chacun des sept continents qu’il termina par une dernière ascension, celle du mont Vinson en Antarctique, le 10 décembre 2001.