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Pétition pour l’amélioration des conditions de vie des aînés

(Photo: courtoisie)

Les députés bloquistes Maxime Blanchette-Joncas et Kristina Michaud et trois organismes représentant les aînés dans la région lancent une pétition pour l’amélioration des conditions de vie des aînés.

« Il y a un nombre effarant d’ainés qui nous ont contactés pour nous faire part de leur difficulté financière et de santé mentale liée à l’isolement. Le seul montant que les aînés ont reçu du fédéral depuis le début de la pandémie est un montant unique de 500 $. Le coût de la vie augmente. Le confinement les oblige souvent à engager des dépenses pour se faire livrer leurs produits. Les Libéraux avaient promis de hausser le montant de la pension de vieillesse de 10 %, mais rien n’a été fait », déplore le député Blanchette-Joncas, qui parraine la pétition lancée en ligne ce jeudi matin.

Mise en œuvre d’une promesse électorale

« On demande au gouvernement de mettre en oeuvre sa promesse électorale. Les aînés s’appauvrissent et son de plus en plus isolés, surtout en milieu rural. Les clubs des 50 ans et plus sont en arrêt à cause de la pandémie. Les organismes n’ont plus de bénévoles pour intervenir, car ces bénévoles ont souvent 70 ans et plus et qu’ils doivent rester confinés. En 2021, les montants de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément du revenu garanti représenteront un revenu annuel d’environ 18 413 $. C’est difficile de vivre avec aussi peu », mentionne le président de la FADOQ Bas-Saint-Laurent, Gilles Noël.

Conséquences désastreuses de la pandémie

Le président du secteur Rimouski-Neigette du Carrefour 50 + du Québec, Richard Rancourt, abonde dans le même sens. « La pandémie a des conséquences désastreuses sur nos organisations. Les cartes de membres sont en baisse, ce qui affecte les revenus de nos organismes, qui doivent composer avec les mêmes frais fixes, sans avoir les revenus requis. La reprise va être difficile pour plusieurs clubs. Les impacts de la pandémie sont épouvantables sur nos aînés qui sont isolés ».

La première vice-présidente de la Table de concertation des aînés du Bas-Saint-Laurent, Kathleen Bouffard, rappelle qu’une personne sur quatre au Québec a plus de 65 ans et que la société doit mieux s’occuper de ces aînés. « Il y a urgence d’agir afin de briser l’isolement de ces gens-là. Ces gens-à ont été abandonné.

« Le Bas-Saint-Laurent figure en queue de peloton au Québec quant au taux de branchement à Internet. Les aînés ne sont pas tous à l’aise avec les technologies. De toute évidence, il est incohérent de ne miser que sur ces moyens pour atténuer la solitude forcée des personnes âgées. Ottawa doit donc adapter ses programmes pour ne pas créer deux catégories arbitraires d’aînés », ajoute Maxime Blanchette-Joncas.

Paiement de transfert en santé

« Le vieillissement de la population apporte de nombreux défis et il faut tout mettre en place pour ajuster le réseau sociosanitaire à cette réalité afin d’assurer le mieux-être de ceux qui ont bâti notre société et favoriser un vieillissement actif. Pour ce faire, il est aussi impératif que le fédéral indexe les paiements de transfert en santé d’au moins 6 % et qu’il intègre dans le calcul une variable pour tenir compte du vieillissement de la population », martèle la députée Kristina Michaud, qui invite l’ensemble de la population à signer la pétition.

Le Carrefour 50 + du Québec, la FADOQ et la Table de concertation des aînés du Bas-Saint-Laurent (TCABSL) ont donc énuméré leurs revendications dans une pétition en ligne sur le site de la Chambre des communes (https://petitions.noscommunes.ca/fr/Petition/Details?Petition=e-3106).

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