L’avocat du policier accusé de voyeurisme discute avec le ministère public
Le dossier du policier de la Sûreté du Québec, Guillaume Fortin, 39 ans, qui fait face à deux chefs d’accusation de voyeurisme relativement à des événements qui seraient survenus en novembre 2020 à Rimouski était de retour ce lundi matin au palais de justice de Rimouski pour fixer une date de procès.
L’avocat de l’accusé, Me Jean-François Boucher, a comparu par vidéoconférence en l’absence de son client. Il a demandé au juge de la Cour du Québec, James Rondeau, de reporté à la même étape au 28 juin. « Je suis en discussion avec ma consoeur du ministère public (Me Marie-Laurence Rondeau) », a-t-il mentionné, sans préciser la teneur des discussions.
Guillaume Fortin a plaidé non coupable le 10 avril. Une ordonnance de non-publication a été émise sur tous les détails permettant d’identifier la victime présumée.
Le porte-parole de la SQ, la sergent Claude Doiron, précise que les événements se seraient produits alors que le policier n’était pas en fonction. « Il a été assigné à des tâches administratives pendant l’enquête menée par les enquêteurs du service des affaires internes de la SQ. Depuis sa comparution au tribunal du 10 avril, il est relevé de ses fonctions à domicile à plein solde en attendant la suite des procédures judiciaires », rapporte le sergent Doiron.