Enveloppe de 105 M$ pour la relance de l’industrie touristique
La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a confirmé cette semaine, lors de sa visite dans la région, la mise en place du Programme d’aide à la relance de l’industrie touristique (PARIT).
Doté d’une enveloppe de 105 M$, ce programme vise à soutenir les projets d’investissements à valeur ajoutée de nos entrepreneurs, afin de déployer une offre touristique encore plus innovante et durable pour assurer la pérennité, la croissance et la compétitivité de l’industrie touristique québécoise à l’international.
Elle en a fait l’annonce lors de son passage à Rimouski.
Les objectifs du programme sont :
- de soutenir l’adaptation de l’offre des entreprises touristiques dans le contexte de la pandémie mondiale;
- de renforcer le développement et la consolidation d’attraits touristiques qui présentent un effet structurant pour leur région;
- d’appuyer des projets qui favorisent la rétention des Québécois ou qui motivent les déplacements;
- d’accroître la vitalité économique et sociale des communautés et des régions par le développement d’une offre touristique durable, originale et diversifiée;
- et de hausser l’adoption de bonnes pratiques des entreprises en matière de responsabilité sociale.
Tourisme responsable
Le lancement du PARIT s’inscrit en phase avec le Cadre d’intervention touristique 2021-2025 et le Plan d’action pour un tourisme responsable et durable 2020-2025.
Le déploiement de ce programme devrait permettre la réalisation d’investissements de plus de 210 M$.
Navire amiral
« Depuis le début de la pandémie, nous posons des gestes concrets pour donner aux entrepreneurs touristiques les moyens nécessaires pour traverser la crise et pour assurer une reprise forte et durable de leurs activités. Avec la mise en place du PARIT, qui deviendra le navire amiral de notre industrie, nous déployons 105 millions de dollars afin de soutenir les ambitions de nos entreprises dans leurs projets de développement, tout en encourageant la mise en place de pratiques responsables et durables. Nous mettons en place des conditions gagnantes pour stimuler et propulser davantage le rôle des entreprises touristiques comme important moteur de développement économique dans toutes les régions du Québec. Ce nouveau programme, flexible et adapté aux nouvelles réalités, contribuera à rendre notre destination unique, encore plus attrayante et innovante, et à développer le tourisme de demain », estime madame Proulx.
En résumé
· En plus de devoir répondre à des critères d’admissibilité, les organismes devront soumettre des projets devant comporter des coûts admissibles d’au moins 500 000 $.
· L’aide financière correspondra à un maximum de 50 % des coûts admissibles d’un projet et pourra être majorée jusqu’à un taux de 60 % en fonction de l’atteinte ou non de critères d’écoresponsabilité.
· Le montant maximal pouvant être accordé sera de 5 millions de dollars, incluant la bonification pour la composante d’écoresponsabilité.
· Pour un projet de construction d’un nouvel établissement d’hébergement, ce montant maximal d’aide financière sera de 2 millions de dollars.
· Les projets admissibles pouvant être réalisés en lien avec un attrait ou un équipement touristique sont ceux liés :
- à la construction;
- à la reconstruction, incluant la démolition d’une infrastructure désuète existante;
- à l’agrandissement;
- à l’aménagement intérieur ou extérieur;
- à l’adaptation ou à la reconversion;
- à l’acquisition ou au remplacement d’équipement;
- au déploiement d’une nouvelle expérience touristique.
« Rappelons que le montant alloué aux actions en lien avec le Cadre d’intervention touristique 2021-2025 est de 225 millions de dollars. Il provient des crédits octroyés lors de l’exercice budgétaire 2020-2021 par le gouvernement du Québec au secteur touristique pour l’aider à atteindre ses objectifs de croissance jusqu’en 2025. De ces crédits, 30 millions de dollars sont destinés au Plan d’action pour un tourisme responsable et durable, qui vient stimuler et soutenir l’adoption de pratiques novatrices et durables par les entreprises et les autres intervenants clés du secteur touristique », explique un communiqué gouvernemental.