Les bloquistes se disent prêts, même s’ils ne sont pas d’accord
Déclenchement des électionsLe chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, et les députés régionaux sortants Kristina Michaud (Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia) et Maxime Blanchette-Joncas, (Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques), critiquent la décision du chef libéral et premier ministre sortant Justin Trudeau de lancer des élections générales malgré la pandémie de COVID-19, mais confirment que leur parti est prêt à faire valoir son bilan à la population québécoise.
« Justin Trudeau fait un choix irresponsable en lançant ces élections dont les Québécois ne veulent pas, en pleine quatrième vague de COVID-19 et au risque de la santé de la population. Le Bloc Québécois avait toutefois l’obligation de s’y préparer et nous sommes prêts. Le Bloc Québécois va démontrer que sa priorité est, justement, la santé des Québécois et son financement adéquat. Nous défendrons la qualité de vie de tous les aînés. Nous obligerons à nouveau les partis fédéraux à débattre de langue française, de liberté d’expression, de culture et des valeurs québécoises. Nous allons promouvoir une relance durable, créatrice de richesses pour nos régions, et empreinte de nationalisme économique. Nous avons maintenant un bilan irréprochable pour démontrer que notre approche constructive de propositions pour le Québec est gagnante pour les Québécois », fait valoir monsieur Blanchet.
Le Bloc Québécois condamne le lancement d’élections précipitées trois jours après que l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, Dre Theresa Tam, officialisait que le Canada était en pleine quatrième vague de la pandémie.
« Irresponsable»
Le parti souverainiste rappelle que « le 25 mai dernier, tous les partis à la Chambre des communes, incluant les libéraux, ont voté en faveur d’une motion du Bloc Québécois précisant qu’il serait « irresponsable » de tenir des élections durant la pandémie et qui demandait au gouvernement de « tout mettre en œuvre pour éviter que les électeurs soient appelés aux urnes. » Les libéraux ont plutôt choisi de dissoudre eux-mêmes le Parlement que les électeurs québécois avaient élu à peine 22 mois plus tôt. »
« Justin Trudeau n’a pas pris la décision qu’un chef d’État se serait imposée. Il nous reste maintenant à tout faire pour éviter que la santé d’une seule personne ne soit compromise par ce choix contraire à l’intérêt public. Les Québécois, à qui les libéraux imposent précipitamment de porter à nouveau le chapeau d’électeurs et d’électrices, auront le dernier mot », concluent Kristina Michaud et Maxime Blanchette-Joncas.