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Nouvelle de 17 h

Les candidats à la mairie abordent le thème des infrastructures

Guy Caron et Virginie Proulx (Photos: photomontage, courtoisie)

Les candidats à la mairie de Rimouski, Virginie Proulx et Guy Caron, répondent au 10e questionnaire exclusif qui leur a été proposé par le journal le soir, cette fois sur le thème des infrastructures.

Suivant le principe d’alternance, c’est maintenant au tour de monsieur Caron d’avoir préséance dans l’ordre des réponses.

Métal du Golfe_VF

1- Quel est le premier projet d’infrastructures que vous aimeriez mettre de l’avant en tant que mairesse ou que maire?

Guy Caron : « Le complexe multisports est la dernière pièce du casse-tête du renouvellement des installations sportives à Rimouski, surtout avec les Jeux du Québec qui seront présentés à l’été 2023. Nous devons essayer de nouveau d’obtenir ce partenariat avec les paliers supérieurs de gouvernement pour un financement adéquat, mais garder la porte ouverte à une possible implication du secteur privé si un plan d’affaires acceptable est présenté. »

Virginie Proulx : « La réfection du centre-ville. Si on regarde les autres villes au Québec, Rimouski a pris du retard, alors qu’on a tout pour rendre notre centre-ville dynamique et attractif, avec la proximité de la mer, nos institutions d’enseignement, culturelles, de santé, nos commerces de proximité. Je veux que tous les citoyens y trouvent leur compte et que ça devienne une réelle fierté. »

2-Comment croyez-vous faire pour prévenir les déficits d’entretien des bâtiments ?

G.C. : « L’un de mes engagements qui sont passés un peu sous le radar pendant la campagne était de passer des plans triennaux d’investissements (donc basés sur un horizon de trois ans) à des plans quinquennaux (vers possiblement des plans de dix ans) afin de planifier cet entretien à plus long terme. Cela vaut pour les bâtiments, mais également pour de grandes infrastructures comme celle de l’approvisionnement en eau et de la disposition des eaux usées. »

V.P. : « On doit planifier. Faire l’inventaire de nos bâtiments, rendre leur état public et prendre des décisions. On ne peut plus attendre, on se doit d’être proactif, notamment dans la recherche de subventions. La MRC a un programme qui nous permettra de faire cet inventaire et d’être prêts quand les subventions seront disponibles. On doit regarder les besoins de la communauté et trouver des projets compatibles et cohérents pour revaloriser nos bâtiments. Il faudra le faire en collaboration avec le milieu, avec l’expertise qui existe à Rimouski et qui ne demande qu’à travailler avec nous. On doit s’assurer d’entretenir adéquatement nos bâtiments et de donner l’exemple. »

3-Quel serait votre plan d’intervention pour les routes municipales?

G.C. : « L’état des routes et des rues municipales est une carte de visite pour Rimouski. Les citoyennes et citoyens bénéficient bien sûr de rues bien entretenues, mais les touristes repartent avec une opinion bien plus positive d’une ville lorsqu’elles paraissent bien plutôt que d’être parsemées de nids de poule. Trois principes sont à respecter : comme dans la réponse précédente, un plan d’immobilisation avec un plus long horizon, la priorité aux rues et routes où la densité de trafic est plus élevée et l’équité entre les districts. »

V.P. : « Utiliser les nouvelles technologies pour assurer un meilleur entretien et travailler en prévention. Lorsqu’on attend trop longtemps, un petit trou dans une chaussée peut nécessiter de coûteuses interventions. En y allant en prévention, on sauve beaucoup d’argent. Je veux aussi regarder la possibilité avec le service des travaux publics d’exiger une meilleure qualité d’asphalte dans les soumissions, puisque la loi nous oblige à octroyer le contrat au plus bas soumissionnaire. Même si le coût sera plus élevé au départ, si on en prolonge la durée, on économise et c’est plus écologique. Il faut penser à plus long terme. Il existe aujourd’hui des pavages plus écologiques et plus durables, ainsi que des procédés de recyclage d’asphalte. Je pense que nous devrions aller en ce sens. La vitesse à laquelle nos rues se désagrègent est devenue un problème extrêmement dispendieux et on doit trouver des solutions innovantes à ce problème. Innover, trouver des nouvelles façons de faire, c’est comme ça que nous ferons de Rimouski une ville à la hauteur de nos attentes. »

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