Le réveil de l’offensive est attendu
L’Océanic veut mettre fin à une séquence de cinq reversÀ une dizaine de jours du congé de Noël, l’Océanic souhaite retrouver le sentier de la victoire. Il ne lui reste que quatre parties à disputer, toutes au Colisée Financière Sun Life.
Ça commence en fin de semaine avec la visite des Huskies de Rouyn-Noranda, samedi et dimanche, en après-midi.
« En ce moment, on tire le diable par la queue. Il faut trouver nos repères. J’étais terre à terre quand on était troisième au classement. Là, on a glissé et je vais encore être terre à terre. Les gars savent exactement sur quels clous ils doivent frapper et ce qu’ils doivent faire. On traverse un bout de gravelle et on n’a pas les rebonds favorables. On a souvent plus de chances que l’adversaire, mais ce qu’on donne est coûteux », commente Serge Beausoleil.
Cette baisse de régime survient au moment où les buts se font rares. « On a plusieurs gars qui sont dans une disette offensive en ce moment. Ils doivent se concentrer sur créer des actions offensives, aller aux rebonds. Plusieurs n’ont pas touché à la feuille de pointage dans le dernier voyage, dans nos leaders offensifs en plus. Il faut les aider, prendre un grand respir et se rappeler que, lorsqu’on met de l’ardeur au jeu, il arrive de bonnes choses, et qu’il ne faut pas se décourager », poursuit l’entraineur-chef.
Peu de lancers accordés
L’Océanic est l’équipe qui accorde le moins de lancers par match dans la ligue avec 601 en 25 parties. Sherbrooke (623), Québec (650), Charlottetown (661) et Gatineau (693) suivent dans ce département.
« C’est positif, surtout que chez nous, ce n’est pas la défensive à tout prix. On veut vraiment jouer en zone adverse, mais présentement ce n’est pas bon. On ne reste pas en zone adverse, car la plupart de nos actions offensives avortent. C’est là-dessus qu’il faut travailler »
Louis Robin absent
L’attaquant Louis Robin, qui connaissait une bonne période en attaque, ne sera pas en uniforme en fin de semaine. Il soigne une blessure subie samedi dernier dans le match à Baie-Comeau.
Mercredi prochain, il doit prendre l’avion en direction de Red Deer où il doit participer au camp final de sélection de l’équipe de la Suisse en vue du championnat mondial junior. Il est l’un des 29 joueurs invités. Des 17 attaquants, deux devront être retranchés.
« On suit ma situation jour après jour. On verra le 15 dans quelle forme je serai », a dit Robin qui sortait d’un entrainement en solitaire où il patinait rondement.
Il a pris part à des compétitions avec l’équipe de son pays dans les divisions U16, U17 et U18. À 18 ans, il frappe maintenant à la porte d’un tournoi regroupant principalement des 19 ans.
Pour le reste, il mentionne s’ajuster de plus en plus au hockey junior pratiqué au Canada.
« Je commence à me sentir plus à l’aise sur la glace nord-américaine. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre quand je suis arrivé ici. C’est un peu comme une découverte. Mais, au final, je dirais que ce fut un début de saison plutôt compliqué avec des blessures. Je ne dirai pas que je suis satisfait. Chaque fois que tu reçois la rondelle, il faut que tu saches ce que tu vas faire. On a beaucoup moins de temps pour exécuter chaque action et il faut toujours être prêt à recevoir une mise en échec parce que ça frappe beaucoup plus qu’en Europe où on a plus de temps pour réagir avec les grandes glaces. »
En bref
Le match de samedi débutera à 16 h, celui de dimanche à 15 h… Patrik Hamrla sera devant le filet samedi. Il quittera dans les heures suivantes pour la République tchèque où il doit compléter certaines exigences scolaires. Il fêtera ensuite Noël avec sa famille avant de rejoindre l’Océanic à temps pour le match du 28 décembre à Drummondville… Luka Verreault ne s’est pas entrainé de la semaine en raison d’un virus. Il est un cas très douteux pour les deux matchs du week-end…