Unis pour la faune affiche sa présence partout au Québec

« Unis pour la faune », qui représente les intérêts des chasseurs dans la gestion de la faune, afin d’assurer la pérennité des populations de chevreuils, en passant par la protection des jeunes cerfs mâles à la chasse, connaît une poussée de croissance qui se manifeste à la grandeur de la province.

En un an seulement, « Unis pour la faune » (UPF) enregistre un membership de 14 000 chasseurs, et il a obtenu l’appui de 300 municipalités, de dizaines de MRC, de zecs et de plusieurs associations de chasse et de pêche.

« Il y avait un réel besoin de fonder « Unis pour la faune », et les amateurs l’expriment clairement. Et ce n’est qu’un début. On continue de grandir, commente fièrement le cofondateur d’UPF, Luc Brodeur, un technicien en agriculture et expert du « Quality Deer Management », le QDM, ou Gestion de qualité des cerfs. Il est aussi le père de la Restriction de la Taille Légale des Bois, la RTLB. Le technicien de la faune, spécialiste de la gestion du cerf, François Pelletier, est aussi le cofondateur d’UPF.

Deux « gouttes » de trop!

Le dernier Plan de gestion du cerf 2020-2027 a été la goutte qui a fait déborder le vase trop plein des chasseurs sportifs, en attente d’actions concrètes et rapides de Forêts, Faune et Parcs Québec, pour garantir la pérennité de populations équilibrées de chevreuils et une plus grande qualité de la chasse.

C’est à travers ce récent plan de gestion que deux points majeurs ont fait bondir Luc Brodeur et François Pelletier. De un, la possibilité de récolter deux cerfs, par un même chasseur, dans deux zones différentes; avec un enregistrement en ligne douteux sur la vraie zone de prélèvement du second cerf. Des « spikes » ou daguets, protégés obligatoirement par la RTLB, sont disparus du « laboratoire ».  Et de deux, l’application de cette règle dans les Zones 6 Nord et 6 Sud, alors qu’il restait deux années au projet pilote expérimental de cinq ans. Du coup, les données ont été faussées par la récolte d’un cerf mâle supplémentaire par chasseur, en plus de réduire la densité du troupeau de façon importante, au moment où les autres zones attendait un bilan fiable pour réclamer l’instauration de la RTLB.

Fini la chasse gardée à un seul ministère!

C’en était trop! Depuis, à travers UPF, les chasseurs veulent avoir leur mot à dire dans la gestion des différentes espèces; surtout le chevreuil pour l’instant, qui composent un patrimoine faunique qui appartient à tous les Québécois. Selon UPF, cette gestion du cerf ne doit plus être la chasse gardée d’un seul ministère, mais doit tenir compte de l’expertise de spécialistes en gestion faunique, autres que ceux qui composent le ministère, et qui se joignent de plus en plus à UPF qui veut avoir sa place à la Table faune nationale.

Pendant ce temps, « Unis Pour la Faune » poursuit sa grande marche de sensibilisation et de promotion, notamment par la vente d’affiches et d’autocollants pour assurer le financement de l’organisme qui doit demeurer indépendant financièrement du MFFPQ. « Nous avons l’appui de la majorité des magasins et boutiques spécialisés qui nous aident à promouvoir UPF en vendant nos affiches identifiées à Unis Pour la Faune. Aidez-nous à vous aider », dit le porte-parole de cette action, Louis Roussel.

Sur l’affiche, on y lit : Zone de Chasse, avec l’image d’un panache de cerf mâle adulte réglementaire à la RTLB, avec trois pointes de 2,5 cm ou plus d’un côté du panache. « On veut que le même message soit clair à la grandeur du Québec », ajoute Luc Brodeur.

Tous les points de vente de ces affiches sont identifiés en ligne à l’adresse :  www.facebook.com/unispourlafaune/