Un flou sur le passeport trop accommodant
Le PQ voit des zones d’ombreLe chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a souligné, hier, la zone d’ombre qui se dessine quant à l’application du passeport vaccinal au cours des semaines et des mois à venir.
Conséquemment, à titre de membre de la Commission de la santé et des services sociaux (CSSS), le député des Îles-de-la-Madeleine, chef parlementaire et porte‑parole du Parti Québécois en matière de santé, Joël Arseneau, a réclamé un mandat d’initiative afin que ses membres puissent rapidement trancher, en s’appuyant sur l’avis d’experts, la question de la pertinence de maintenir, ou non, la mesure.
Un flou accommodant
Le chef du Parti Québécois a rappelé qu’au départ, le passeport vaccinal était censé être une mesure temporaire et exceptionnelle; toutefois, dans la perspective de la fin anticipée de l’urgence sanitaire, la CAQ laisse planer à ce sujet un flou qui l’arrange.
« Le gouvernement serait-il tenté de faire du passeport vaccinal une mesure permanente? Le cas échéant, la Santé publique a-t-elle renouvelé son soutien à la mesure? Nous devons obtenir des réponses à ces questions cruciales », insiste-t-il.
Enjeu social
« Au sortir de la cinquième vague de la pandémie, nous devons pouvoir planifier la suite des choses. Et, pour planifier, nous devons pouvoir débattre, entendre des experts se prononcer sur, notamment, l’opportunité d’un passeport vaccinal. Je souhaite que les membres de la Commission saisissent bien l’importance de cet enjeu social et démocratique, et qu’ils en fassent une priorité », a quant à lui insisté Joël Arseneau.
En résumé
- Le Parti Québécois demande que la CSSS soit rapidement mandatée pour se pencher sur l’opportunité de maintenir l’application du passeport vaccinal, entre autres mesures sanitaires.
- Il est temps qu’on entende les experts des domaines de la santé publique, de l’éthique et du juridique, notamment, se prononcer sur la pertinence actuelle et à venir d’un passeport vaccinal.