Nominations bien accueillies

Le dossier de la cathédrale Saint-Germain de Rimouski vient de franchir une nouvelle étape vers sa restauration et sa rénovation.

La Fabrique de la Paroisse de Saint-Germain-de-Rimouski a tenu une assemblée de ses paroissiens, hier, pour élire quatre nouveaux marguillers, soit Lise Saint-Pierre, Yvan Chouinard, Luc Brousseau et Pierre Lavoie.

« Pouvant déjà compter sur les compétences, l’expérience et la disponibilité d’Albert Carré et de Victor Lepage, marguillers en poste depuis plusieurs années, la Fabrique, maintenant constituée de six marguillers et de Jean-Paul Heppell, président d’assemblée, pourra plus aisément relever les défis qui se présentent à elle, soit la restauration de la cathédrale, le développement d’une vocation plurifonctionnelle de ce bâtiment patrimonial et l’établissement d’une structure de financement durable », indique un communiqué de presse de la Fabrique Saint-Germain.

Solide appui

Celle-ci souligne : « Le solide appui de monseigneur Denis Grondin, l’étroite collaboration du personnel de l’Archevêché et l’ouverture exprimée par la Ville de Rimouski permettent à l’équipe de la Fabrique Saint-Germain d’entrevoir un futur prometteur pour la cathédrale et son presbytère au cœur du centre-ville traditionnel en voie de revitalisation. »

Registre de paroisse

D’autre part, la Fabrique annonce qu’à compter de cette semaine, le presbytère Saint-Germain ouvrira ses portes tous les jeudis, de 13 h à 16 h, pour permettre à ceux qui veulent faire partie de la Paroisse Saint-Germain de s’inscrire dans le registre des paroissiens, ce qui confirmera leur appartenance à cette paroisse.

Bien accueilli

Le porte-parole du collectif citoyen « Cathédrale de Rimouski faut que ça bouge », qui regroupe près de 400 adhérents, Jean Richard, accueille très positivement cette nouvelle : « La première des choses, c’est qu’à deux marguilliers seulement dans la Fabrique, si l’on exclut le président et le secrétaire qui sont nommés par l’Archevêque, on n’aurait pas respecté la Loi si la situation avait perduré. Maintenant, on s’assure de la respecter. Parce que si on n’avait pas respecté la Loi et l’article 41, c’est l’archevêque, après, qui aurait eu le privilège de nommer tout le monde. L’article 40 prévoit qu’on a 60 jours pour nommer les marguilliers et si cela n’est pas respecté, c’est l’archevêque, après, qui devient le maître d’œuvre de la « patente ». »

Fonctionnement

« Par ailleurs, c’est certain que ça va aider au fonctionnement de la Fabrique, parce qu’il y a beaucoup de dossiers, à mener actuellement. La relance de la cathédrale est une chose, mais la relance du presbytère aussi. De plus, en ce qui a trait aux terrains, il devra y avoir éventuellement une entente à négocier avec la Ville de Rimouski. Comme il n’y avait pas beaucoup de monde à la Fabrique, cela devenait difficile de se partager les dossiers, tandis qu’aujourd’hui, à six, c’est sûr qu’ils vont pouvoir se déléguer des choses. Malgré tout leur bon vouloir, messieurs Carré et Lepage ont quand même d’autres occupations. Avec de nouvelles personnes, on pourra mieux répartir les tâches. Je me réjouis notamment de l’arrivée d’Yvan Chouinard, qui sera un pilier de la Fabrique avec ses connaissances en structures, notamment », conclut monsieur Richard.