Claude Arnold Thibault sort un nouvel album

Le Rimouskois Claude Arnold Thibault alias Scat C.A.T. annonce que son nouvel album, Vodova Day sera lancé le 25 octobre à 20 h à la Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce.

C’est son premier album qui fait suite à une carrière de musicien et chanteur débutée dans les années 70 et qui a évolué vers le jazz et la spécialisation scat. Ainsi, sa voix est l’un des instruments du groupe au même titre que le saxophone ou la trompette. Ses improvisations vocales témoignent de sa connaissance approfondie des structures harmoniques. Il se faufile à travers les accords pour dialoguer avec les autres musiciens.

« C’est casse-cou, mais c’est une formidable dose d’adrénaline. »

Curieux et instinctif, il jongle avec les sons. Pour lui, le scat est une façon de s’exprimer. Pour le public complice, l’expérience est étonnante, souvent ludique, communiquée par un artiste original, authentique et chaleureux.

 Selon le dictionnaire du jazz de Philipe Carles, André Clergeat et Jean-Louis Comolli, le Scat est une : « Manière de chanter où les paroles sont remplacées par une suite d’onomatopées ou de syllabes sans signification, ce qui permet une liberté d’improvisation comparable à celle d’un instrument soliste. »

Claude Arnold Thibault

Natif de Rimouski (Québec, Canada), Claude Arnold Thibault (C.A.T.) est un musicien accompli. Dixième d’une famille de 18 enfants, dont six sont des musiciens professionnels, il a été longtemps bassiste-chanteur dans divers groupes musicaux. C’est en écoutant la chanson « Peace »de Bobby McFerrin qu’il découvre les possibilités de la voix en tant qu’instrument de musique, puisque McFerrin s’amuse à en varier le timbre et utilise le falsetto pour imiter un trombone.

C’est l’élément déclencheur de son projet de chanter du jazz, qui se développera à l’écoute de Chet Baker, dont les improvisations aussi riches que simples deviennent rapidement une intarissable source d’inspiration.

C.A.T. fait son apprentissage en participant à quantité de jam sessions. Il présente ses spectacles dans divers clubs de jazz de Montréal, d’Avignon, de Florence et de Bali, en plus de participer, entre autres, au Festival International de Jazz de Montréal. Passionné de jazz vocal, il travaille l’improvisation dans l’exécution de classiques du répertoire, à l’instar de tous les musiciens jazz. Le scat devient alors sa spécialité.