Les projets de l’Anse-aux-Coques font du chemin

La Municipalité de Sainte-Luce a procédé cette après-midi à une grande consultation publique concernant le nouveau plan d’aménagement de l’Anse-aux-Coques : un plan d’aménagement qui se traduit par deux projets.

Le premier a été présenté par le directeur artistique du Collectif Incognito, André Robitaille et le second par le directeur de projet de la firme AECOM, Jean-François Rolland. La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault était aussi présente, tout comme de nombreux citoyens, pour qui la consultation a eu lieu.

Premier projet

Ce qui a d’abord été présenté aux citoyens a semblé faire l’unanimité auprès de ces derniers. Il était question du secteur du côté du quai et de l’église de l’Anse-aux-Coques. L’idée derrière le projet étant de « donner de l’amour » au secteur.

Dans une perspective historique, il a été proposé de concevoir un autre hommage à l’Empress of Ireland, par le biais d’un film d’une vingtaine de minutes qui serait projeté sur un côté de l’église. André Robitaille a tenu à préciser que l’espace du cimetière ne serait pas utilisé à cette fin et qu’aucun élément déjà présent dans le secteur ne serait bousculer, y compris la croix celtique déjà installée sur la plage. Ainsi, il est question de raconter la mémoire vivante de ce moment de l’histoire, tout en valorisant les lieux et en concluant avec les survivants du naufrage.

Les citoyens de Sainte-Luce qui auraient des histoires à partager au sujet de naufrage sont d’ailleurs invités à prendre contact avec la municipalité.

Le quai reste un quai

Le second élément du premier projet propose quelques changements au quai. Encore une fois, il a été précisé que le quai continuerait d’être un quai, puisque les aménagements proposent plutôt de mettre en valeur le patrimoine et d’harmoniser le quai avec le reste du paysage. Il a entre autres été avancé d’installer des arches lumineuses et de s’inspirer de goélettes pour le design.

En ce qui concerne le reste du secteur, deux possibilités ont été mise de l’avant : un jardin ou un endroit pour stationner.

Les citoyens auront l’occasion de se positionner davantage face à ces deux options.

L’aménagement de la promenade

Ce qui a fait le plus parler au cours de la consultation a été le second projet. Beaucoup plus exhaustif que le premier, il y est question de la promenade de l’Anse-aux-Coques.

Plus précisément, il est entre autres question de prolonger la promenade jusqu’au quai, de procéder à la création d’un lieu de rencontre, de spectacles et de détente multifonctionnel, de l’ajout de services sanitaires et de l’amélioration de services sanitaires déjà en place, de favoriser une meilleure intégration des vélos et de la circulation piétonnière.

L’intégralité des propositions reliées à ce projet sont déjà disponibles en ligne, étant donné qu’il fait une cinquantaine de pages et qu’il date de l’an dernier. En effet, il a été adopté lors de la séance du 19 mai 2021, par les élus du conseil municipal de Sainte-Luce.

Pour la suite des choses

Certaines inquiétudes ont été soulevées aujourd’hui par les citoyens, notamment concernant l’utilisation du terrain du presbytère ou encore la façon dont ces aménagements seront financés.

La mairesse Barriault répond : « La rencontre c’était justement pour ça, pour leur présenter les projets et avoir leur opinion. C’est sûr qu’en arrimant les deux projets ensemble, il y a des choses qui doivent s’agencer. Le deuxième projet en est un très gros, parce qu’il y est question d’infrastructures, de refaire des bouts de rues, de la piste cyclable, etc. C’est un plan directeur. »

« Ça va vraiment se faire en plusieurs étapes et au fur et à mesure qu’on va avancer, comme je l’ai dit aux citoyens, les citoyens vont être informés et nous allons tenir compte des commentaires qu’ils nous font. Les commentaires que nous avons sont constructifs et ils sont là dans le but d’améliorer le projet et c’est comme ça qu’il faut le prendre, parce que c’est justement pour ça que nous avons tenu la consultation. »

Financement

Pour ce qui est du financement, la mairesse a expliqué cette après-midi que les deux projets seraient financés à 90 % par des subventions.

« Il n’est pas question de ce soit les citoyens de Sainte-Luce qui paient pour ces projets avec leurs taxes. »