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Au tour du Phoenix de rendre visite à l’Océanic

Les ratés du jeu de puissance n’inquiètent pas Joël Perrault
Samuel Saint-Hilaire en action dans un match à Rimouski, la saison dernière. Il a joué les quatre parties de son équipe depuis le début de la saison (Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

Deux jours après une performance en demi-teinte dans un revers en prolongation face à l’Armada de Blainville-Boisbriand, l’Océanic se prépare à accueillir, vendredi soir, le Phoenix de Sherbrooke au Colisée Financière Sun Life.

Les constats étaient les mêmes, jeudi matin, dans les officines de l’Océanic. Joël Perrault a répété que son équipe est capable de mieux. Par contre, il n’est pas du genre à peser sur le bouton panique.

« Notre exécution n’était pas là en power play, on ne lance pas assez au filet. Ce sont des choses qu’on regarde avec les gars en place. Alexis (Loiseau) fait beaucoup de vidéo avec eux. On a réitéré notre confiance envers ceux qui jouent dans ces situations-là. C’est bien important d’enlever le doute dans leur tête. On va continuer d’avancer avec eux. Ce sont des jeunes qui n’ont pas été dans ce rôle-là pour la plupart. Je pense à un Max Coursol, à un Maël Saint-Denis. Ils ont fait de belles choses depuis le début de l’année. Hier, ç’a été plus difficile. Ce qui est plaisant, c’est qu’on a un match tout de suite demain », explique l’entraineur-chef.

Pointeur

À la très importante position de pointeur, ses hommes de confiance sont Luke Coughlin et Charle Truchon. On a aussi vu le grand Charles Côté faire quelques présences. 

Luke Coughlin (Océanic / Folio Photo archives – Iften Redjah)

« Un gars comme Spencer Gill est plus jeune, mais il a de très belles qualités. Dans le cas de Luke, il faut continuer à développer cet aspect-là de sa partie. Il a de belles aptitudes. On a une belle profondeur pour jouer ce rôle qui n’est pas évident, car c’est un peu là que se décide si le power play fonctionne ou un peu moins. Ce matin, je suis un grand croyant : il faut que tu effaces et que tu recommences, peu importe comme ça a été. Les gars sont bien déçus qu’on ait été 0 en 9 hier, mais ça ne sert à rien de s’apitoyer sur notre sort », poursuit-il.

Au-delà du 0 en 9, le jeu de puissance a très peu généré de chances de marquer mercredi. Par contre, il fait donner du crédit à l’Armada qui a un taux d’efficacité de 100 % (17 en 17) en désavantage numérique après cinq parties. À l’inverse, l’Océanic est 18e et dernier avec une efficacité de 68,2 %. 

Sur le jeu de puissance, la formation rimouskoise a glissé au 10e rang à 17,9 %.

Une équipe jeune

Le Phoenix est une équipe jeune qui se reconstruit après quelques saisons consécutives de performance. Son dossier de 2-1-0-1 pour cinq points après quatre parties indique bien son niveau de compétitivité depuis le début de la saison, encore bien jeune.

Joël Perrault et Donald Dufresne derrière le banc de leur équipe dans le match de mercredi. (Photo Journal le Soir – Alexandre D’Astous)

« Sherbrooke a encore de bons vétérans qui, cette année, ont la chance de jouer des rôles dominants. Ils ont eu de bons matchs, dont un gain de 7-0 contre Gatineau. Olivier Dubois, qui arrive de Rouyn, va très bien tout comme Mavrick Lachance, un 17 ans qui jouait à Lévis (M18 AAA), l’an dernier. Ils ont un bon début de saison. Et, ils ont un bon gardien en Samuel St-Hilaire. Il n’y a pas de match facile dans le junior majeur », rappelle Joël Perrault.

C’est Vincent Filion qui sera devant le filet de l’Océanic. 

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