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Nouvelle de 19 h

« Une fierté régionale quintuplée pour les athlètes » – Josée Longchamps

L’annonce de la présentation de la 57e Finale des Jeux du Québec à Rimouski à l’été 2022 a de quoi réjouir Josée Longchamps.
Josée Longchamps est la conseillère en sport à l’URLS, maintenant appelée Loisir et Sport Bas-Saint-Laurent. (Photo : courtoisie)

La conseillère en loisir à l’Unité régionale de loisir et de sport du Bas-Saint-Laurent est bien placée pour mesurer l’impact de cette annonce, elle qui a été la Chef de délégation de la région lors des 24 derniers Jeux du Québec. En partant, les investissements de 5 M$ dans les infrastructures sportives la réjouissent au plus haut point pour le développement des jeunes athlètes. Et cela, un an seulement après les Jeux d’hiver de 2021 à Rivière-du-Loup. 

On doit s’attendre à ce que l’Est-du-Québec soit présente dans les 19 disciplines au programme à Rimouski, ce qui n’est pas le cas lors des finales d’hier. « On peut aspirer à de très bons résultats. Je me souviens des Jeux à Sept-Îles où la Côte-Nord qui n’est pas une grosse région, un peu comme nous, a reçu le titre de région la plus améliorée. Pour les athlètes, on dirait qu’il y a quelque chose de spécial de concourir devant leurs parents et famille. Cette fierté régionale, on la sent quand les jeux sont à l’extérieur, mais elle est quintuplée quand ça se retrouve à la maison parce que tout le monde vient voir les Jeux. Les gens se disenton va aller voir un match, ce sont les jeux du Québec, les estrades se remplissent. Tout ça fait en sorte que les athlètes vont augmenter leur niveau de compétition », raconte-t-elle.

Au fil des ans, le travail de préparation a bien changé comme Madame Longchamps l’explique par rapport à ce qui se faisait lors des derniers jeux présentés à Rimouski, à l’hiver 2001. « Préalablement, on va donner à nos athlètes les outils pour mieux les préparer. En 2001, ce sont des choses qu’on ne faisait pas nécessairement, ça restait la responsabilité des clubs. Maintenant, on amène d’autres choses en préparation mentale, en préparation physique, en nutrition afin d’outiller nos athlètes le plus possible dans le but d’offrir les meilleures performances pour 2022 », explique-t-elle.

À court terme, elle et les associations régionales vont se mettre à la tâche en vue de planifier et préparer la délégation pour les Jeux de 2020 qui se tiendront à Laval l’été prochain. Puis, ce sera la préparation en vue de la finale de 2021 qui se tiendra à Rivière-du-Loup à l’occasion du 50e anniversaire des Jeux du Québec.

Finale d’été

Après les Jeux d’hiver de 1975 et de 2001, Rimouski présentera une 3e finale des jeux, mais pour la première fois, celle d’été. « L’été, c’est beaucoup les sports collectifs, ce qui explique qu’il y a davantage d’athlètes. Ça change un peu la dynamique, comme pour le transport par exemple où on a des équipes de 16 joueurs avec trois entraineurs. L’autre grosse différence, c’est la météo avec plusieurs sports à l’extérieur. Ça représente un gros défi de prévoir d’avoir des options. »

Depuis qu’il n’y a plus de divisions par le calibre des régions, l’Est se positionne mieux. Une 12e ou 13e place dans un sport vaut davantage de points au classement des jeux qu’une première position en division 3 comme c’était le cas auparavant.

« Ça va bien dernièrement dans nos sports d’été. On va s’assoir avec les associations régionales pour essayer d’avoir les équipes les plus complètes et compétitives. Pour la première fois, il y aura du baseball féminin. Il n’y a pas d’équipe intégrale dans la région, on le vit aussi en hockey féminin où on présente une équipe aux Jeux. Je pense qu’avec Baseball Bas-Saint-Laurent, on sera capable de former une bonne équipe. Le rôle de l’URLS sera de donner les outils à ces gens-là, ce qu’on fait déjà avec nos sports d’hiver pour Rivière-du-Loup en 2021. On va le répéter pour les Jeux d’été de 2022. Dès le retour des Fêtes, on va se préparer pour la finale de Laval », souligne la conseillère en loisir pour qui les Jeux n’ont plus de secret.

Un peu d’histoire

Lors des Jeux du Québec à l’hiver 2001 à Rimouski, le budget d’organisation était de 2,3 M$. Une finale d’été, toujours plus importante, au début des années 2000 coûtait 3,1 M$. Une vingtaine d’années plus tard, la facture a doublé pour une finale estivale. Le budget sera de l’ordre de 6 M$ en 2022.  À ce jour, environ 82 % des revenus requis sont acquis, soit en subventions, soit en commandites.  

Guy Dionne était le directeur général des Jeux de 2001, lui qui avait 15 Jeux d’expérience à titre de chef de délégation pour l’Est-du-Québec. Il a mené son organisation, de concert avec le président Gaston Desrosiers, à des Jeux sans faille qui ont généré des surplus de l’ordre de 500 000 $. 

M. Dionne, qui prendra sa retraite à la Ville de Rimouski en janvier, a été très impliqué dans le dossier de candidature pour les Jeux de 2022. Mais, son implication sera plus limitée dans l’organisation qui s’enclenchera en janvier.

L’incorporation du conseil d’administration de la nouvelle corporation présidée par José Arseneault se fera en janvier. Son premier mandat sera de combler le poste névralgique à la direction générale. Suivra l’engagement de quatre directeurs généraux adjoints. Au total, on parle ensuite d’une quarantaine de comités à être formés.

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