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Charles Ruest ne croit pas aux conclusions de la Ville

Restauration des Ateliers Saint-Louis à Rimouski
Charles Ruest devant les Ateliers Saint-Louis. (Photo: courtoisie)

L’étudiant en architecture Charles Ruest, qui tente de mobiliser la communauté pour la sauvegarde des Ateliers Saint-Louis/École des Frères du Sacré-Cœur, ne croit pas aux conclusions de la Ville de Rimouski concernant ce bâtiment à intérêt patrimonial.

Monsieur Ruest demande à la Ville de Rimouski de profiter d’une offre de financement du ministère de la Culture pour réaliser une autre étude sur l’état du bâtiment situé à l’angle Nord-Ouest de la rue de l’Évêché et de l’avenue Saint-Louis. Il talonne la Ville depuis plusieurs mois pour obtenir des réponses à ses questions et susciter l’intérêt de la Ville.

Les derniers développements à ce sujet sont que, selon la Ville, le carnet de santé établi par ses services conclut qu’il serait trop coûteux de restaurer le bâtiment, qui lui appartient depuis les années 1980. Aussi, le maire, Marc Parent, a indiqué que les formes d’aide financière pour de tels projets n’étaient nettement pas suffisantes pour s’engager dans un projet.

Inoccupé

L’édifice est inoccupé depuis sept ans et n’est plus chauffé depuis 2015. Le carnet de santé de la Ville n’est pas crédible, selon Charles Ruest.

« À la suite de mes démarches, le ministère de la Culture me confirme qu’il a invité la Ville à faire une demande de financement. On ne pourrait pas restaurer le bâtiment au complet avec l’argent disponible, c’est sûr, mais on devrait sans servir au moins pour une étude réelle. Le seul document que la Ville possède est incomplet et on ne sait pas qui l’a réalisé. J’ai fait des demandes d’accès à l’information et j’ai eu confirmation comme quoi la Ville ne sait pas qui a réalisé ce document. Cela pourrait être n’importe qui! Il n’a de la valeur que pour la Ville. »

Vrais spécialistes

« Je m’attends à ce que la Ville revienne sur sa décision et se décide à faire quelque chose, surtout si les gens veulent qu’on se penche sur la sauvegarde du patrimoine et que le ministère de la Culture l’encourage à le faire. Sinon, se contentera-t-on de voir tomber cet édifice? C’est ce qui risque de se produire, si on ne fait pas au moins une étude avec de vrais spécialistes », affirme-t-il.

Dommages?

Y-a-t-il vraiment des dommages irréparables sur l’édifice?

« La brique ne s’effrite pas; la peinture : oui, les joints de mortier : oui, et d’autres dommages sont dus au fait que le chauffage a été coupé par la Ville. La structure semble solide par des observations mais je ne suis pas un expert, d’où l’intérêt de faire intervenir une entreprise spécialisée. De l’extérieur, comme ça, on ne peut pas affirmer gratuitement qu’un édifice est fini. Disons que le document de la Ville a plus ou moins de valeur », répond Charles Ruest.

« Monsieur Parent (le maire) répète sans cesse que c’est fini, qu’il n’y a rien à faire, mais moi, je crois que monsieur Parent n’a pas les bonnes informations qui lui permettraient de dire ça », note monsieur Ruest.

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