Nouvelle de 19 h > L’occasion de se racheter pour l’Océanic
Nouvelle de 19 h

L’occasion de se racheter pour l’Océanic

Halifax et Moncton en visite en fin de semaine
Alexis Lafrenière (Photo : Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

Au retour d’un difficile voyage dans les Maritimes, l’Océanic aura l’occasion de remettre les pendules à l’heure en fin de semaine avec la visite de deux des trois clubs qui l’ont battu lors de ce périple.

Halifax (vendredi) et Moncton (dimanche) seront les visiteurs au Colisée Financière Sun Life alors que s’amorce le dernier droit de la saison régulière. Par la suite, il ne restera que trois parties locales à Rimouski.

Serge Beausoleil a retrouvé ses joueurs mardi après deux jours de congé. « On leur a donné du repos au retour d’un voyage de 2 500 kilomètres. Les gars n’étaient pas fiers de leur voyage. Mardi, on a eu une grosse séance d’entrainement avec de la vidéo. On a lavé notre linge sale, il fallait que les gars voient les actions où on ne doit pas être en ce qui concerne nos identités et nos valeurs. Ils ont bien récupéré nos messages », a dit l’entraineur qui a tout de même rappelé que son club a bien joué à Moncton et Cap-Breton. Ce ne fut toutefois pas du tout le cas à Halifax dans ce qui a été une défaite gênante de 1-0.

Après ce revers, on a fait grand état, en Nouvelle-Écosse, que les Mooseheads n’avaient pas perdu en cinq matchs face à Alexis Lafrenière dans l’alignement de l’Océanic depuis trois ans. « Ce n’est pas quelque chose à faire ça. Ce n’est pas une bonne idée », a lancé l’entraineur-chef comme pour lancer un message à son capitaine alors qu’Halifax s’amène vendredi soir pour un 6e et dernier affrontement contre Lafrenière. 

Le principal intéressé ne s’est pas caché la tête dans le sable quand il a rencontré les médias après l’entrainement de jeudi, lequel s’est terminé par des exercices où régnait la bonne humeur alors que Serge Beausoleil avait enfilé l’équipement de gardien de but.

« On sait qu’on aurait pu mieux jouer, mais on a affronté de bonnes équipes de hockey. On a des choses à corriger et il faudra être prêt pour la fin de semaine. Il faut qu’on travaille tous dans la même direction. Quand on fait ça, je pense que nous sommes une équipe vraiment dangereuse », a dit Lafrenière limité à deux mentions d’assistance dans les trois matchs de la semaine dernière dans les Maritimes. Il a été blanchi dans les deux derniers, sa plus longue séquence cette saison. 

Le capitaine affirme ne pas trop regarder le classement où l’Océanic tente de préserver sa troisième position au classement de l’Association de l’Est. « Nous, ce qu’on contrôle, c’est de gagner des matchs. Quand c’est le cas, on va s’aider là-dedans. L’important, c’est de jouer le mieux possible pour être prêt pour les séries », a dit le no 11.

Beausoleil a confirmé qu’Adam Raska devrait effectuer un retour au jeu en fin de semaine.

Santé mentale

L’Océanic, l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) et le Centre de prévention du suicide (CPS) du Bas-Saint-Laurent s’associent pour sensibiliser les gens à l’importance de la santé mentale lors du match de vendredi. 

Pour ce faire, il y aura un kiosque d’informations du CPS qui permettra aux partisans de se renseigner sur la santé mentale, des annonces publiques en plus de rappels visuels sur l’importance de parler, lesquels seront diffusés sur l’écran géant durant la partie.

« Parlons-en » est une campagne de sensibilisation de la LHJMQ qui fournit aux joueurs du soutien en santé mentale et sensibilise les gens à cette maladie. Chaque équipe a reçu une formation particulièrement axée sur la prévention du suicide en plus d’être liée à un intervenant en santé mentale qui fournit un soutien et des ressources aux personnes qui en ont besoin. 

« L’implication de l’Océanic est un exemple pour la communauté bas-laurentienne. C’est l’Équipe de toute une région qui se lie à l’Espace d’Humanité du Centre de crise pour lancer un message fort que parler sauve des vies » mentionne Louis-Marie Bédard, directeur général du Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du Bas-St-Laurent/Gaspésie/les Îles (CPSICBSL). 

Facebook Twitter Reddit