Travaux attendus au port de Rimouski
Le maire de Rimouski, Marc Parent, et le directeur général de la Société de promotion économique de Rimouski, Martin Beaulieu, se réjouissent de l’acquisition du port par Québec, mais attendent la suite avec beaucoup d’intérêt.
Cette démarche est devenue officielle en début de semaine. Le fédéral a cédé le port de Rimouski au gouvernement du Québec, qui constituera une société pour gérer les quatre ports de l’Est du Québec.
.« Il y a longtemps qu’on l’attendait, cette nouvelle. C’est un transfert qui comprend la remise de 148 M$ au gouvernement du Québec pour faire les travaux de réparation sur les quatre ports. Mon espoir dans ce dossier, c’est que les travaux commencent rapidement. Malheureusement, l’évolution du dossier semble assez lente. C’était avant la crise de la COVID19. Ça ne s’améliorera sûrement pas », réagissait monsieur Parent, cette semaine.
« On est encore à déterminer les modes de gouvernance, pour ces ports, mais il est important que, rapidement, on puisse enclencher les travaux au port de Rimouski-Est, qui vont permettre enfin, entre autres, le retour du navire de recherche Le Coriolis (associé à des organismes et institutions de Rimouski). Son port d’attache est actuellement en Nouvelle-Écosse », poursuit le maire rimouskois.
Rencontre reportée
Le constat de monsieur le maire est confirmé par monsieur Beaulieu : « On devait avoir une rencontre (avec des représentants de Québec) dans les semaines qui ont précédé l’annonce et cette rencontre, vous vous en doutez bien, a été reportée en raison de la crise. La démarche demande toujours des réunions avec le ministère des Transports, la nouvelle Société de gestion des ports et nous. »
Insistants
Cependant, la SOPER et la Ville semblent déterminées à obtenir des confirmations rapides sur la réalisation imminente et le financement des travaux.
« Nous avons établi que, tant au chapitre du type de rénovation, qu’au chapitre de l’échéancier, ce sont des informations qui nous sont nécessaires. Les actions de développement ou de maintien de certaines activités au port sont tributaires des échéanciers qui vont nous êtres fournis. On ne vendra pas un service au port, si on n’est pas surs que le port va être rénové à ce moment », soutient Martin Beaulieu.
« Ce sera vraiment important pour nous, lors de cette rencontre qui sera reprise, d’avoir cet alignement clair; alignement entre l’échéancier des travaux et notre capacité de développer le port, dans ce nouvel environnement, et avec ce nouveau gestionnaire », affirme le directeur de la SOPER.