Les contribuables de Rimouski auront bientôt réponses à leurs questions sur les finances
La Ville de Rimouski sera bientôt en mesure de présenter à ses contribuables un portrait précis des impacts de la crise du coronavirus sur ses finances.
Le maire de Rimouski, Marc Parent, réagit en ce sens au cri d’alarme lancé récemment par la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et l’Union des municipalités du Québec (UMQ) quant aux dépassements budgétaires envisagés par les villes et municipalités en raison des dépenses attribuables à la crise de la COVID-19.
Les données recueillies par la FCM montrent que, globalement, le déficit des municipalités atteindra au minimum de 10 à 15 milliards de dollars à court terme, en raison des pertes financières irrécupérables provoquées par la crise.
Pertes
Ce chiffre englobe les pertes en impôts fonciers, en factures de services publics et en frais d’utilisateur. Il inclut aussi les pertes liées aux droits de passage pour les villes ayant un réseau de transport collectif, qui sont à elles seules estimées à 400 millions de dollars par mois. De plus, dans la situation actuelle, les municipalités doivent prendre des mesures sans précédent pour préserver la santé publique et la sécurité.
« Il y a des villes et des municipalités sont sévèrement touchées (par la crise du coronavirus). On peut penser surtout aux villes qui génèrent des millions de dollars dans le transport collectif. C’est l’irritant principal des grandes villes. Cela s’applique un peu moins à Rimouski, mais nous, on est quand même très préoccupés par l’impact sur les finances de la Ville de Rimouski », mentionne monsieur Parent.
« Dans les prochaines semaines, les membres du conseil municipal auront droit de la part de son administration à une présentation des différents scénarios qui pourraient découler de la crise en matière de revenus et de dépenses », confirme ensuite monsieur Parent.
Plan de relance
Parlant de sous, la Ville de Rimouski doit aussi présenter incessamment des mesures visant à favoriser la relance économique de ses entreprises dans le contexte de la crise du coronavirus.
Entretemps, elle prévoit adopter à sa prochaine assemblée une modification au programme de crédits de taxes foncières générales pour favoriser les investissements et la croissance des entreprises dans le parc industriel.