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Cathédrale : les avocats des deux parties se parlent

Une partie de la cathédrale, telle qu’elle était quelques temps après sa fermeture, en novembre 2014. (Photo: Pierre Michaud-archives)

Le dossier de la cathédrale de Rimouski pourrait progresser au moins un peu dans les prochaines semaines, alors que l’avocat de l’Archevêché, Me Philippe Thibault, et l’avocate des marguilliers de la Fabrique Saint-Germain, Sophie Noël, doivent se rencontrer virtuellement.

D’un côté, l’Archevêché veut destituer les marguilliers auxquels il reproche un « comportement répréhensible » et d’avoir posé des gestes qui ne sont pas dans l’intérêt de la cathédrale. De l’autre, les marguilliers estiment que c’est la Fabrique Saint-Germain qui est la propriétaire de la cathédrale et que leurs interventions sont légitimes.

« Nous n’avons pas encore de date de comparution, ni de date pour le procès sur le fond, mais nous en sommes à une période de gestion, pour préparer la suite des procédures. On devrait se rencontrer la semaine prochaine, par visioconférence. Il s’agit d’une démarche où les deux parties discutent pour regarder les étapes futures, s’entendent pour procéder et établissent un échéancier. Il peut s’y passer bien des choses, mais ça me surprendrait qu’on puisse fixer une date pour le procès », explique Me Thibault.

Autre élément positif, les parties se parlent, selon Me Thibault. « Certainement et tant qu’on doit travailler ensemble dans le dossier, ça ne sert à rien de ne pas vouloir se parler, à mes yeux », dit-il. Le journal le soir a aussi tenté de joindre Me Noël, mais sans succès.

Carnet de santé

Par ailleurs, le président de la Fabrique et marguillier visé par l’action intentée par l’Archevêché, Jean-Charles Lechasseur, a confirmé à l’auteur de ces lignes en fin de semaine que le carnet de santé demandé par la Fabrique à un ingénieur a été réalisé. On en attend impatiemment les conclusions, mais avec l’été et la période des vacances, cela pourrait prendre plusieurs semaines.

L’Archevêché a aussi obtenu le droit de se présenter à la cathédrale pour en évaluer l’état, en raison d’un récent jugement sur entente.

Le presbytère transformé en gîte?

Dans un autre ordre d’idées, un citoyen intéressé par le sort de la cathédrale, Yvan Chouinard, propose un moyen de recueillir des sous pour le maintien en bon état de l’église-reine de Rimouski, de manière permanente. Monsieur Chouinard propose à la Fabrique de trouver un opérateur qui verrait à transformer le presbytère en gîte et à en assurer la gestion.

« J’imagine que ce type de gîte en plein centre-ville ne doit pas être légion au Québec, dans une ville comme Rimouski. On devrait pouvoir faire une bonne dizaine de chambres dans ce presbytère. Je crois que pour des visiteurs habitués du Festi Jazz, des Grandes Fêtes ou des Terrasses urbaines, bref des activités qui se tiennent en ville, ce serait une formule gagnante », estime monsieur Chouinard.

L’idée est lancée! Trouvera-t-elle des intéressés?

La cathédrale est fermée depuis cinq ans et demi, pour cause de délabrement.

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