Léa D’Anjou suit les traces de son père
À seulement huit ans, Léa D’Anjou conduit déjà les camions de Remorquage provincial Jacques D’Anjou, à la grande fierté de son père, Tony D’Anjou, qui avait lui-même appris au même âge avec son père Jacques.
« Elle veut toujours conduire. Elle n’a pas trop froid aux yeux. Il ne peut pas y avoir plus concentré qu’elle au volant. Léa se pratique avec moi dans des chemins non balisés. Elle veut toujours venir avec nous sur les remorquages. Elle a ses « bottes à cap » et elle nous suit. C’est une jeune fille qui veut toujours aider tout le monde. Elle a le cœur sur la main. La cause des enfants malades lui tient beaucoup à cœur. L’an passé, elle a insisté pour qu’on achète le chandail de l’animateur d’une course de camions à Saint-Joseph-de-Beauce. Le chandail était mis aux enchères pour la Fondation Leucan. Nous l’avons acheté 2 000 $. Elle était tellement contente de savoir que l’argent servirait pour les enfants malades. Elle le voulait pour la cause », raconte Tony.
Une histoire de famille
Léa a de qui tenir pour sa passion pour les camions et pour désir d’aider les autres. Depuis 1972, Remorquage provincial Jacques D’Anjou est au service des automobilistes, et ce jour et nuit et 365 jours par année. Depuis 48 ans, Jacques D’Anjou, applique la devise de l’entreprise en « ne dormant jamais ». « Il est tout le temps là. Sept jours sur sept. Il ne prend jamais de vacances ou de congé. Il nous a transmis ce désir d’être au service de la population. Jacques c’est tout un homme. Il répond jour et nuit. Quand j’étais plus jeune, il me disait qu’il était comme un ange gardien de la route », mentionne Tony.
Léa a une autre passion, celle des chevaux, qu’elle partage avec sa mère.