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La Maison Marie-Élisabeth épatée de la contribution du public en période de pandémie

Le président d’honneur du Marchethon 2.0, Claude Ruest, la directrice générale de la Maison Marie-Élisabeth, Paule Côté, et l’ensemble du comité organisateur se réjouissent de ce résultat exceptionnel de 110 000 $. (Photo courtoisie – Jean-Pierre Rousseau)

La Maison de fin de vie Marie-Élisabeth (MMÉ) de Rimouski, qui a organisé son 13e Marchethon de la dignité dans une formule virtuelle, du 29 septembre au 4 octobre, en collaboration avec la Financière Banque Nationale, se réjouit d’avoir surpassé l’objectif de cette campagne, avec la récolte d’un montant record. 

Le plan B appliqué en raison de la pandémie de coronavirus a touché la cible.

Il s’agissait d’une première dans l’histoire de cette activité de financement majeure pour la MMÉ qui, auparavant, accueillait plusieurs centaines de participants dans les rues de Rimouski.

« Force est de constater que cette formule novatrice est gagnante, puisqu’elle a permis à la Maison de soins palliatifs rimouskoise de recueillir la somme record de 110 000 $ » signale la direction de la Maison Marie-Élisabeth.

Inattendu

« C’est inattendu et merveilleux. Il y a un an, lorsqu’on s’est rencontrés, avec le comité organisateur, on se demandait comment on réussirait à obtenir 60 000 $, car cela faisait plusieurs années que l’on obtenait des résultats autour de 56 000 $. Aujourd’hui, on l’a largement dépassé, qui plus est, dans un contexte qui était tout sauf évident! Nous nous sentons très bien soutenus par la communauté rimouskoise et la communauté d’affaires, et ça, ça fait chaud au cœur! Je tiens aussi à remercier particulièrement Claude Ruest, qui, comme président d’honneur, a contribué à cette campagne de façon tout à fait admirable », constate la directrice de la MMÉ, Paule Côté.

La directrice ajoute que toutes les sommes récoltées dans le cadre de cette activité sont investies immédiatement dans les soins offerts chaque jour à la maison de soins palliatifs.

« Un tel résultat nous donne les moyens de nos ambitions : assurer la pérennité de notre mission. Il a donc un impact direct et concret pour nos patients et leur famille puisqu’il permet de maintenir la qualité de nos services, contribuer à préserver la dignité des personnes en fin de vie, apaiser les souffrances et faire une différence significative dans la vie des proches. »

Formule 100 % virtuelle

Le concept impliquait la collaboration de 50 ambassadeurs, qui se sont engagés à amasser chacun un minimum de 1 000 $ pour la Maison, pour un objectif commun de 50 000 $. L’événement incluait également, cette année, un volet virtuel, auquel la population pouvait participer.

« Nous nous réjouissons de la réponse de la population à l’événement Facebook. Beaucoup ont publié leurs photos et vidéos d’eux en train de marcher sur l’événement Facebook « On marche pour la Maison Marie-Élisabeth ». Nous avons aussi noté la participation de plusieurs de nos ambassadeurs, notamment, du maire de Rimouski, Marc Parent, du député de Rimouski, Harold Lebel et du député de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas », précise madame Côté.

Notons aussi la présence de fidèles bénévoles et employés de la Maison, qui participent à cet événement depuis les débuts.

Un joyau à Rimouski

Le président d’honneur de l’activité depuis trois ans, Claude Ruest, n’a pas tari d’éloges envers les 50 ambassadeurs qui ont accepté de se joindre au projet. « Il n’y a qu’un mot qui me vient en tête : MERCI! Merci aux ambassadeurs et à la population! C’est incroyable, incroyable également le défi que je vois pour l’an prochain, mais on va commencer par savourer cette année. »

Monsieur Ruest est également revenu, avec une émotion certaine, sur les raisons de son implication si marquée pour le Marchethon de la dignité et l’importance de l’existence d’une maison de fin de vie pour notre région.

« En septembre 2017, nous avons perdu nos parents. Mon père avait 97 ans et ma mère, 92 ans.  Ils vivaient dans une résidence de Lac-au-Saumon. Mon père nous a quittés le mardi soir entouré de nous ses enfants et ma mère, à ses côtés depuis les 75 dernières années, lui a tenu la main. Et ma mère nous a quittés 24 h plus tard, le lendemain. Pour reprendre les paroles de mon frère, on a vécu les plus beaux moments tristes de notre vie. C’est pour cela, et à la lumière de ce qui s’est passé le printemps dernier, qu’il faut tout faire pour que nos ainés et les personnes qui nous entourent puissent partir sereinement, entourés de leurs proches. La MMÉ est un joyau à Rimouski, et nous devons tout faire pour lui donner les moyens de continuer. C’est pour cela que les collectes de fonds comme le Marchethon sont si importantes », affirme monsieur Ruest.

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