L’augmentation du nombre de cas se poursuit
L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) rend disponible aujourd’hui la plus récente mise à jour des deux rapports qu’il produit de manière hebdomadaire en soutien aux décideurs et aux gestionnaires du réseau de la santé et des services sociaux.
Il ressort du rapport sur les risques d’hospitalisationque, parmi les nouveaux cas confirmés au cours de la semaine du 21 au 27 décembre : l’augmentation du nombre de cas observée depuis plusieurs semaines se poursuit, avec une hausse de 5% des nouveaux cas par rapport à la semaine précédente (15 242 versus 14 556). Par rapport à la mi-novembre, l’augmentation des cas est relativement semblable pour tous les groupes d’âge, sauf chez les plus jeunes (0-17 ans) ainsi que chez les 80 ans et plus où elle est moins marquée. Le nombre d’hospitalisations projetées reste important, tout comme la semaine précédente (678 versus 666).
Dépassement des capacités hospitalières à Montréal?
Quant au rapport sur les besoins hospitaliers, il met en lumière les éléments suivants : les projections prévoient une hausse du nombre de patients COVID-19 hospitalisés pour le Québec dans son ensemble. Toutefois, la situation diffère nettement selon les zones. Pour Montréal et ses régions proches (zone 1), l’augmentation des nouvelles hospitalisations projetées continue de progresser de façon marquée. Les projections prévoient une augmentation importante de l’occupation des lits dans les prochaines semaines. Pour la première fois, un dépassement des capacités dédiées d’ici les trois prochaines semaines est vraisemblable (risque de plus de 50%), d’autant plus que près des deux tiers des lits désignés sont déjà occupés.
Pour les autres régions, le nombre de nouvelles hospitalisations projetées demeure relativement stable. Près de 60% des lits désignés pour les patients COVID-19 sont toujours occupés et des dépassements des limites planifiées ne peuvent toujours pas être exclus dans certains hôpitaux. Le risque d’une augmentation des éclosions en milieu hospitalier demeure une préoccupation importante et pourrait réduire la marge de manœuvre des hôpitaux affectés.