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Fusion municipale : «chaque district aurait besoin d’être valorisé»

Une partie du Bic, vue d’Ouest en Est. (Photo: courtoisie, Armand Dubé)

Notre dossier sur le 20e anniversaire des fusions municipales, concernant notamment le regroupement de Pointe-au-Père, Rimouski-Est, Sainte-Blandine, Sainte-Odile et Mont-Lebel avec Rimouski, a suscité beaucoup de réactions et apporte une conclusion : il y a encore fort à faire pour améliorer le sentiment d’appartenance des Rimouskois touchés par les fusions survenues en 2001 et en 2009.

Les commentaires publiés sur notre page Facebook démontrent que cet anniversaire a fait remonter certaines frustrations chez des résidents des districts concernés, dont Sainte-Blandine et Le Bic, qui a été annexé pour sa part en 2009. La semaine dernière, des politiciens présents il y a 20 ans avouaient que ce souvenir était douloureux. Hier, le maire, Marc Parent, signalait que les citoyens des districts concernés en étaient ressortis gagnants à plus d’un chapitre.

« Moi je peux vous dire qu’avec les règlements adoptés en 2013, j’ai perdu mes droits acquis. J’aurais aimé mieux payer plus cher de taxes et que Le Bic demeure indépendant », témoignait notamment un lecteur, Henry Forest, hier.

Le journal le soir a demandé à la conseillère du Bic, Virginie Proulx, ce qu’elle pense du sentiment d’appartenance de ses concitoyens bicois face à la grande ville. Elle apporte une suggestion censée.

« Il y a un travail important à faire pour Rimouski, par rapport à tous les districts. Je crois qu’on devrait trouver un moyen de connaître quelles sont les forces et faiblesses de chaque district et essayer de les développer en fonction de leur identité propre, de leur personnalité. C’est un effort qui n’a pas été fait à la Ville et qui apporterait beaucoup au sentiment d’appartenance globale envers Rimouski. Je pense que c’est valable pour tous les districts. C’est quelque chose qu’on devrait mettre de l’avant », commente madame Proulx.

Virginie Proulx (Photo: Facebook)

Dédoublement contesté

Par ailleurs, la conseillère Proulx s’est opposée, lors de la dernière assemblée ordinaire du conseil municipal, il y a 10 jours, à une résolution concernant le renouvellement de l’adhésion de Rimouski à la Société de développement économique du Saint-Laurent (SODES).

C’était une opposition de principe : madame Proulx constate que Rimouski se dédouble : la Société de promotion économique (SOPER) et la Ville y siègent individuellement et y contribuent financièrement chacune de son côté, selon madame Proulx.

« Ce n’est pas une optimisation des fonds publics à partir du moment où la Ville ET la SOPER y sont présentes et déboursent un montant (environ 5 000 $). Je me demande également ce que Rimouski a à y gagner, car c’est une société qui agit surtout comme lobbyiste, entre autres pour le projet d’oléoduc GML Québec. Je me demande donc si c’est nécessaire que la Ville de Rimouski et la SOPER à la fois s’y impliquent. Je suis loin d’être convaincue qu’on doive mettre de l’argent là-dessus », constate Virginie Proulx.

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