L’entreprise Vieux Loup de mer se réjouit de voir son concept repris par une formation politique
En réaction à l’article paru dimanche matin sur le site du Journal Le Soir à propos de la proposition de Québec solidaire de créer une division SÉPAQ-Patrimoine afin de mettre en valeur le patrimoine bâti québécois et d’en faire un attrait touristique, les propriétaires de l’entreprise bicoise Vieux Loup de mer se réjouissent de voir que le concept qu’ils ont développé il y a 20 ans est en train de faire des petits.
« Lorsque j’ai lu cet article https://journallesoir.ca/2021/02/07/quebec-solidaire-propose-la-creation-dune-branche-sepaq-patrimoine/ je me suis dit que c’était exactement ce que nous faisons depuis 20 ans. Ça m’a un peu amusé, mais je me suis dit que c’était tant mieux si notre idée pouvait servir à d’autres. Il y a de la place pour tout le monde et tant mieux si nous sommes en mesure de conserver et de mettre en valeur plusieurs bâtiments historiques », commente l’un des propriétaires, Martin Gagnon.
Des précurseurs
M. Gagnon et son associé, Jean-Luc Leblond, ont été des précurseurs dans la mise en valeur de bâtiments historiques convertis en lieux d’hébergement. « Nous avons commencé avec un chalet, puis 2, 3 et 4. Nous avons développé une technique pour démonter les bâtiments et les remonter sur notre site. Il y a vraiment un engouement pour ce type de produits d’hébergement dans des bâtiments typiquement québécois. En 1998, on nous prenait pour des hurluberlus, mais avons prouvé que c’était un modèle d’entreprise intéressant. Aujourd’hui, nous avons 15 chalets en location et notre taux d’occupation est de 98%, même l’été dernier, sans la clientèle européenne qui est particulièrement friande de ce type d’hébergement dans de vieux bâtiments », indique M. Gagnon.
Le Vieux Loup de mer, ce sont de vieilles maisons recyclées offrant un hébergement répondant au standard de l’industrie. « Des propriétaires de maisons anciennes qui n’étaient pas prêts à les démolir nous ont contactés afin de voir si on ne pouvait pas leur donner une deuxième vie. Nous les avons déménagées ici, dans les replis de la falaise. Le paysage est là. Ça nous a permis de développer notre projet. Depuis 2011, nous travaillons tous les deux à temps plein au sein de l’entreprise », explique M. Gagnon.
Impact de la pandémie
Comme la plupart des entreprises, le Vieux Loup de mer a dû fermer ses portes au printemps dernier. « Lorsque le gouvernement a permis la reprise, nous avons mis en place un protocole sanitaire complet. Occuper un chalet, c’est comme déplacer la bulle de sa résidence dans le chalet. Nous avons même dû refuser des gens l’été dernier. Nous sommes ouverts présentement et ça va super bien. Nous avons aménagé une épicerie-boutique pour permettre à nos clients de se nourrir, sans avoir à se rendre dans les épiceries. En même temps, nous leur faisons découvrir les produits de la région. C’est bon pour eux et pour nos entreprises locales. Nous sommes en train d’agrandir le magasin et nous allons nous associer aux Saveurs du Bas-Saint-Laurent », indique Martin Gagnon.
L’entreprise a récemment été honorée en recevant un prix Travelers’s Choice 2020 de Trip Advisor https://journallesoir.ca/2020/11/09/le-vieux-loup-de-mer-un-concept-original-recompense/