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Maxime Blanchette-Joncas invité à s’expliquer sur le congédiement de quatre employés

Le député sortant et candidat bloquiste présente ses propositions pour améliorer le recrutement de la main-d’œuvre
Maxime Blanchette-Joncas lors de la dernière campagne électorale. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Le député sortant et candidat du Bloc Québécois dans Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette Joncas, a présenté ses propositions pour tenter de régler la pénurie de main-d’œuvre, cet après-midi, mais il a été pressé de questions sur le congédiement de quatre employés le printemps dernier.

Monsieur Blanchette-Joncas n’a visiblement pas apprécié d’être interrogé sur ce sujet, mais le journaliste de CKMN, Francis Belzile, la journaliste Isabelle Damphousse, de Radio-Canada, et l’auteur de ces lignes lui ont fait valoir que les citoyens parlent encore de la mise à pied de quatre employés expérimentés, en mai.

Pour monsieur Blanchette-Joncas, la page est tournée sur cet épisode de son premier mandat pour lui, autant que pour les personnes concernées et les électeurs.

Regarde vers l’avant

« J’ai déjà répondu publiquement à cette question. C’est avec plaisir que je vais y répondre une autre fois, mais éventuellement, je regarde vers l’avant, vers la campagne électorale. Cette situation s’est produite à la fin du mois de mai. Une nouvelle équipe de travail est en place et une entente a été conclue avec les anciens employés, alors on tourne la page. Tout est fonctionnel au sein de mon équipe. On se concentre sur la campagne électorale », a-t-il d’abord fait valoir.

« Mon action politique n’a jamais été compromise, malgré les demandes qui ont pu arriver dans cette période de restructuration (de son bureau). Les citoyens ont toujours obtenu des réponses avec rigueur et professionnalisme. Et j’ai eu le soutien de mon parti et de l’ensemble de mes collègues. Mon engagement à bien servir les citoyens n’a jamais été compromis non plus. Les choses suivent leur cours et on regarde vers l’avant, car on est en campagne électorale », a poursuivi monsieur Blanchette-Joncas.

« Pour ma part, je remercie ces gens qui ont fait partie de mon équipe et je leur souhaite bon succès. Ce n’est pas le principal sujet quand j’aborde les gens. Les gens me parlent des enjeux de la circonscription et de ce qu’ils vivent au quotidien. La page est tournée et on regarde vers l’avant », a répété le candidat bloquiste.

Main-d’œuvre

D’ailleurs, si le sujet du jour était la main-d’œuvre, monsieur Blanchette-Joncas a rappelé que les électeurs veulent aussi parler d’environnement, du suivi de la crise sanitaire et du sort des aînés.

Le candidat bloquiste a annoncé aujourd’hui que sa première priorité, tant dans sa circonscription qu’à la Chambre, s’il est reconduit dans ses fonctions le 20 septembre, sera de résorber le problème de la rareté de la main-d’œuvre qui affecte le Bas-Saint-Laurent.

Quatre engagements en ce sens ont été pris devant les représentants des médias, lors d’un point de presse qui a été symboliquement tenu devant un commerce de Rimouski du Quartier D’Astous qui a dû interrompre les activités du restaurant Pout Pout Poutinerie, faute de personnel.

3 185 postes vacants

« Selon une enquête récente sur les postes vacants et les salaires, le nombre total de postes vacants s’élève aujourd’hui à 188 010 au Québec. Tendance lourde, la hausse du nombre de postes vacants atteint 28,6% sur deux ans, alors que le Québec voit son nombre de salariés diminuer depuis 2019 (-4,1%). Au Bas-Saint-Laurent il y a actuellement 3 185 postes vacants.  Le taux de chômage est moins élevé que la moyenne nationale de 6,6%, soit 4,7%, alors que chez nous la pénurie de main-d’œuvre est encore accentuée par le vieillissement de la population, ainsi que les difficultés majeures relatives au logement à Rimouski et ailleurs dans la région », analyse Maxime Blanchette Joncas.

Problème complexe

« Le recrutement de personnel est un problème de gestion de plus en plus complexe, a témoigné l’entrepreneur Steven Guimond-Corriveau, actionnaire du Resto 9 et de Pout Pout Poutinerie. On a beau bonifier les conditions de travail des employés par des salaires plus élevés, offrir un fonds de retraite, ou la flexibilité des horaires, voire trouver un logement aux nouveaux employés, ce n’est pas encore assez. J’ai pris connaissance des propositions du Bloc Québécois et de Maxime pour résorber cette crise, c’est du concret et il faut passer à l’action sans plus tarder ».

Un employeur et restaurateur, Steven Guimond Corriveau, en compagnie de Maxime Blanchette Joncas. Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Appui à Québec

«  Au Bloc Québécois, nous proposons quatre mesures concrètes. Premièrement, en appui au gouvernement du Québec nous demandons que le Programme des travailleurs étrangers temporaires soit transféré à Québec, qui pourra ainsi le simplifier pour les entrepreneurs et améliorer les délais de traitement. Deuxièmement, nous voulons suspendre la PCRE (prestation canadienne de la relance économique) afin de revoir ce programme, tout en s’assurant qu’il puisse être réactivé selon la gravité de la situation pandémique. Troisièmement, notre formation proposera le maintien en emploi des personnes de 65 ans et plus qui le désirent, et ce, sans pénalités au Supplément de revenu garanti. Et enfin quatrièmement, comme vous le savez, j’ai déposé à la Chambre des Communes le projet de loi C-295, lequel était inscrit à l’agenda législatif lorsque monsieur Trudeau, de façon irresponsable et en pleine pandémie, a déclenché les présentes élections », a résumé Maxime Blanchette-Joncas.

La conférence de presse a été présentée devant le restaurant Pout Pout poutinerie, qui a dû fermer temporairement en raison du manque de personnel. Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud

Voter massivement

« À votre avis, avons-nous plus de chances de résorber cette pénurie de la main-d’œuvre sous un gouvernement minoritaire ? Poser la question, c’est y répondre. C’est pourquoi je demande à tous les électeurs et électrices de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques d’aller voter massivement le 20 septembre, et bien sûr, de voter pour le Bloc Québécois s’ils jugent que la rareté de la main-d’œuvre en région doit être une priorité à Ottawa », a conclu monsieur Blanchette-Joncas.

Par ailleurs, les lecteurs qui aimeraient prendre connaissance du bilan du député Blanchette-Joncas peuvent consulter son communiqué en cliquant sur le lien ci-dessous.

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