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Harold LeBel passe le message : il faut encourager les aînés à demeurer dans les milieux ruraux

Le député Harold LeBel et son adjoint, Richard Daigle, assistant à la consultation. (Photo: courtoisie)

La consultation pour une future Stratégie nationale d’urbanisme et d’aménagement du territoire pour le Bas-Saint-Laurent s’est tenue mercredi par vidéoconférence, en présence de membres de la Table régionale des élus municipaux (TREMBSL) et de représentants de la société civile.

Les députés Harold LeBel et Pascal Bérubé y ont également participé. Le gouvernement Legault veut présenter cette stratégie le printemps prochain. Le député de Rimouski à l’Assemblée nationale du Québec, Harold LeBel, en a profité afin de plaider une fois de plus pour le bien-être de nos aînés.

« J’ai remarqué que bien que le document présenté considère les particularités des différents milieux, notamment ruraux, la réflexion fait étrangement peu de cas de l’impact de l’aménagement du territoire sur les personnes âgées, qui comptent pour le quart de la population bas-laurentienne. J’ai donc tenu à le souligner », constate le député de Rimouski à l’Assemblée nationale du Québec.

Pourtant, les constats sont clairs, selon le député et la majorité des observateurs de la région : « Le vieillissement de la population affecte surtout nos communautés rurales, éloignées des centres urbains et généralement caractérisées par une économie fragile et une population âgée à revenu faible ou très modeste », souligne Harold LeBel.

Accès aux services

« Dans plusieurs cas, l’accès aux services de proximité, de santé, de loisirs et même d’alimentation y est limité ou inexistant. Dans ces communautés, le vieillissement s’accompagne souvent par une limitation de l’autonomie, notamment quant au logement ou au transport pour avoir accès aux services. Cela provoque donc un déplacement constant des aînés ainsi que des déménagements vers les milieux urbains, un phénomène encouragé par la construction de « maisons des aînés » à Rivière-du-Loup et Rimouski ou par des projets privés d’habitation pour aînés dans les villes », remarque le député.

Il devient donc selon lui primordial d’intégrer très clairement la préoccupation du vieillissement de la population dans toute politique d’urbanisme et d’aménagement du territoire : « Cette politique devra absolument tenir compte des éléments suivants : -l’accès à des services de proximité nécessaires pour le maintien à domicile des aînés, -rendre l’espace rural attractif pour les familles et pour l’immigration, -un déploiement équitable et planifié du logement social sur le territoire et -une offre de mobilité des personnes facilitante, accessible et durable », a précisé monsieur LeBel à l’intention des participants à la consultation.

« Dans le document de consultation, on mentionne à quelques reprises les notions de « coût du développement » et d’« impact de la démographie sur le territoire ». Ces mots, les Bas-Laurentiens les ont déjà entendus il y a 50 ans pour expliquer la fermeture de villages. Je suis convaincu que ce n’est pas ce que les rédacteurs ont voulu laisser entendre, mais j’ai quand même insisté sur le fait qu’ici nous choisissions l’organisation de notre ruralité et la planification de son développement afin qu’elle attire les familles, les nouveaux arrivants et qu’elle offre une qualité de vie aux aînés. C’est notre choix, c’est mon choix. Le message a passé, j’en suis certain », conclut Harold LeBel.

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