Saint-Jean-de-Dieu inaugure sa nouvelle caserne d’incendie
C’était jour de fête ce samedi à Saint-Jean-de-Dieu, dans la MRC des Basques, où la municipalité a procédé à l’inauguration de sa toute nouvelle caserne d’incendie construite au coût de 2 189 340 $, dont 75 % de la facture a été payé par le gouvernement du Québec.
La plus imposante brigade de pompiers dans la MRC des Basques avec 21 pompiers, dont deux femmes, compte maintenant sur un bâtiment et des équipements à la fine pointe pour la sécurité de la population. La caserne 50 dessert les municipalités de Saint-Jean-de-Dieu, Sainte-Françoise et Saint-Médard, en plus du parc éolien de Nicolas-Rioux.
« Nous ne faisons pas que combattre des incendies, nous intervenons en support aux paramédics lors d’accidents de la route. Nos tâches sont diversifiées, si bien que nous avons besoin de plus de formation. Nous avons maintenant un local de formation. Nous espérons que notre nouvelle caserne incitera encore plus de gens à vouloir être pompiers », indique le chef pompier, Christian Sirois.
« Nous avons maintenant le matériel qu’il nous faut. Notre ancienne caserne ne répondait plus à nos besoins. Nous avions trois camions et seulement deux portes. Nous avons maintenant cinq portes. Nous pourrons ainsi partir plus vite sur une urgence. Nous pourrons ainsi assurer une plus grande sécurité à notre population. Le 11 janvier 2020, mon fils a perdu sa maison dans un incendie. Nos pompiers sont parvenus à protéger les autres bâtiments », mentionne le maire de Saint-Jean-de-Dieu, Alain Bélanger.
Nombreux dignitaires présents
Plusieurs maires et directeurs généraux ont participé à l’inauguration et à la visite des installations. Parmi eux, le préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis, les maires de Notre-Dame-des-Neiges Jean-Marie Dugas et de Saint-Mathieu, Roger Martin, le député sortant de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette Joncas et l’attaché politique du député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Nicolas Lessard-Dupont.
« C’est un projet porteur et rassembleur qui a été réalisé en pleine pandémie. Les pompiers ont maintenant un lieu de vie adéquat », déclare le candidat du Bloc Québécois, Maxime Blanchette-Joncas.
« L’ancienne caserne était loin d’être un milieu idéal pour travailler. C’était important d’intervenir pour la sécurité des gens. Une vie, ça ne se remplace pas. C’est pourquoi le gouvernement du Québec a investi 1,7 M$ dans ce projet qui est maintenant une belle réalisation », affirme Nicolas Lessard-Dupont, attaché politique du député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Denis Tardif.
La construction de la caserne a nécessité l’apport de 20 entreprises sous l’égide de l’entrepreneur général Construction Charest et fils.