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Nouvelle de 18 h

Donald Dubé de la Ferme Vert Mouton appuie Maxime Blanchette-Joncas

Donald Dubé accorde son vote à Maxime Blanchette-Joncas. (Photo courtoisie)

Producteur reconnu pour ses techniques de pointes et ses innovations en agriculture maraîchère biologique, Donald Dubé, de la Ferme Vert Mouton, de Saint-Valérien-de-Rimouski, accorde son appui au candidat bloquiste pour la circonscription de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, pour qui il votera le 20 septembre prochain.

Récipiendaire, avec sa conjointe Laurence Fisher, de l’Ordre national du mérite agricole, M. Dubé exploite sur deux hectares et demi avec huit employés une petite ferme qui pourrait bien être un modèle au Québec au chapitre de la souveraineté alimentaire.

La Ferme Vert Mouton fournit 215 familles, 10 restaurants et quatre épiceries de la région en fruits et légumes. De partout au Québec, en collaboration avec le MAPAQ, l’UQAR, le CETAB, Bioptère, des jeunes viennent étudier le modèle agro-forestier de ce biologiste de formation.

Un modèle plus complexe

« L’agriculture biologique peut donner autant de rendement que celle conventionnelle, mais c’est plus complexe et cela demande plus de planification. Ici comme ailleurs, l’accès aux terres, ou la possibilité de morceler celles-ci afin d’aménager des habitats diversifiés, est la clé d’une transition écologique réussie en agriculture, comme le préconise à juste titre le Rapport Pronovost, lequel demeure encore aujourd’hui une excellente feuille de route en cette matière », explique M. Dubé.

« Je suis un indépendantiste et militant de la souveraineté alimentaire. Alors je préfère un groupe de députés vigilants à Ottawa qui défendent les intérêts du Québec. C’est pourquoi je voterai pour Bloc Québécois », déclare Donald Dubé.

L’influence des lobbys

« Quant aux glyphosates, aux néonicotinoïdes et autres produits toxiques, il est évident que les gouvernements de tous bords sont largement influencés par les lobbys, en particulier Bayer, qui possède Monsanto, qui commercialise le RoundUp. Depuis toujours, les vendeurs de pesticides inventent un nouveau produit et font de l’argent avec jusqu’à ce que la dangerosité de celui-ci soit prouvée. À quand le principe de précaution? Pourquoi ne pas procéder par prudence, et donner le fardeau de la preuve à ceux qui versent du poison dans nos assiettes ? », questionne le producteur maraîcher.

« Pas plus tard que cet été, nous apprenions que l’Agence de règlementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada souhaitait modifier à la hausse les limites maximales de résidus (LMR) permises dans les denrées alimentaires. Sous la pression des lobbys de l’industrie agro-chimique, le taux de glyphosate dans les haricots secs, par exemple, augmentera de 375%. Le Bloc Québécois a été le premier à dénoncer ce scandale et à alerter les médias », rappelle M. Blanchette-Joncas.

Le Bloc demande l’élimination du glyphosate

« Le Bloc Québécois demande une élimination progressive du glyphosate de l’assiette des Québécois et des champs du Québec. Nous proposons d’investir 300 M$ en recherche pour développer des méthodes biologiques et non chimiques afin d’assurer la transition vers des techniques saines et durables, tout en restant compétitive, à l’image de ce que fait Donald Dubé à Saint-Valérien. Santé Canada devra appliquer le principe de précaution, et ce, à toutes les étapes du processus d’approbation. On ne devrait pas avoir à prouver qu’une substance est dangereuse pour que le gouvernement renonce à l’autoriser », commente le candidat bloquiste.

« Notre agriculture c’est notre… culture, notre histoire, nos villages, c’est ce qui fait de nous des Québécois. Alors le Bloc sera toujours là pour la défendre », a conclu Maxime Blanchette-Joncas.

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