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Nouvelle de 17 h

« Les services de la SQ sont insuffisants »

L’individu a été arrêté au terme d’une poursuite policière.(Photo: courtoisie SQ)

La candidate à la mairie de Rimouski, Virginie Proulx, n’envisage pas de recréer le corps de police municipal de Rimouski, mais s’engage à demander plus de services de la part de la Sûreté du Québec.

C’est ce qui ressort notamment de la période des questions à laquelle madame Proulx s’est prêtée ce matin en compagnie de la presse locale, alors qu’elle annonçait ses engagements en matière de transports et de sécurité publique.

Dans les différentes thématiques abordées par madame Proulx, il y a la création de commissions qui viendraient remplacer les différents comités déjà présents.

Comité ou commission?

Le journal a demandé à la candidate quelle est la différence entre un comité et une commission.

« Il y a beaucoup de comités rattachés à la Ville de Rimouski et je pense qu’il y en a trop. Il y a un ménage à faire. Il y a des comités où il n’y a que des fonctionnaires, d’autres où il n’y a que des élus et des fonctionnaires et d’autres où il y a beaucoup de citoyens; des comités consultatifs, etc. Il n’y a pas assez de suivis avec ces comités, dont les façons de fonctionner et les objectifs sont divergents. D’où l’idée de mettre en place des commissions dont les mandats seront clairs, sur chacun des sujets, avec un modèle où il y a toujours un élu qui siège et des gens qui auront une expertise à faire valoir. Ça va être clair et ça va alimenter les réflexions du conseil municipal. L’idée est de clarifier un peu les mandats. Les commissions seront toujours présidées par un élu, seront plus officielles et une part de leur rôle sera de justifier les décisions du conseil municipal. Elles auront des objectifs très clairs », répond madame Proulx.

Virginie Proulx en conférence de presse ce matin. (Photo: journallesoir.ca, Pierre Michaud)

Police

Par ailleurs, madame Proulx a mentionné ce matin que les problèmes détectés par les citoyens ne se retrouvent pas toujours sur la table du conseil municipal. À l’époque où il y avait une sûreté municipale, il y a environ 20 ans, les policiers municipaux se faisaient un devoir de collecter ces informations. D’où la question « Est-ce que vous seriez favorable à envisager la possibilité de recréer le corps de police municipal? »

« Je crois qu’il est malheureusement trop tard pour revenir en arrière. Les coûts étaient immenses pour entretenir un corps policier local. On parle de beaucoup de sous et d’une grosse machine à gérer pour la Ville de Rimouski. En ce moment, on voit plutôt l’inverse : des municipalités se défont de leur corps policier pour utiliser les services de la SQ. »

« Par contre, je pense qu’il y aura des négociations à faire avec la SQ pour avoir de meilleurs services et plus de présence policière. Tout le monde en parle. Il faudrait s’asseoir avec la SQ pour voir comment on pourrait améliorer le tout. Il faut lui faire part du mécontentement de la population par rapport aux services qu’on a, présentement. Je pense que les services ne sont pas suffisants », répond Virginie Proulx.

Tarification sociale

« Vous parlez de tarification sociale, mais ça fait plusieurs années qu’on en entend parler et que rien ne se fait. Pourquoi cela n’a pas été fait avant, selon vous? », a interrogé le collègue de la radio CKMN, Francis Belzile.

« À Rimouski, il y a un enjeu de transport qui date de longtemps. Ce n’est pas terminé, encore. C’est sûr qu’on a une desserte de services plus ou moins intéressante. Dans ce temps-là, la Ville se demande comment faire pour financer ça? La volonté n’était peut-être pas si présente, après tout. En ce moment, avec la situation dans laquelle on se trouve, où on a une population en croissance et une pénurie de main-d’œuvre et de logements et où des gens tentent de s’établir ici, on n’aura pas le choix (d’offrir un bon transport collectif). Sinon, au lieu de se développer, on va se sous-développer », mentionne la candidate Proulx à ce sujet.

« Les gouvernements supérieurs qui nous disent se préoccuper des gaz à effets de serre et être sensibles à l’environnement, vont devoir nous aider davantage à améliorer le transport collectif. En ce moment, on a une partie de la population qui ne peut même pas aller travailler », a également commenté madame Proulx.

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