Du pain sur la planche
Pour la nouvelle directrice générale de la Société des transportsLa nouvelle directrice générale de la Société des transports de Rimouski (STR), Maude Bernier, aura fort à faire d’ici la fin de l’année, alors que c’est à elle en bonne partie que reviendra la tâche de coordonner la mise en place de la nouvelle offre de services de transport collectif.
Cette nouvelle offre, on en parle depuis longtemps, mais il faut rappeler qu’il y a toute une logistique derrière ce processus : les scénarios de tracés à imaginer, le personnel à recruter, les horaires à confectionner, les systèmes de réservation à implanter, les autobus à aménager et à décorer, etc. « Rien que pour les panneaux d’affichage à installer, il y en a des centaines », note le président de la STR, le conseiller municipal du district Sacré-Cœur, Sébastien Bolduc, dans une entrevue avec le journal.
Ça adonne bien, car la nouvelle directrice générale semble des plus qualifiées.
« Il se passe beaucoup de choses, même si ce n’est pas toujours apparent. Les derniers scénarios mis à jour ont été présentés au conseil municipal, la semaine dernière. Et il se passera encore beaucoup de choses en 2022. Il y a aura des nouvelles dans les prochaines semaines, mais soyez assurés qu’il y a beaucoup de travail de fait pour arriver avec un service bonifié d’ici la fin de l’année », a mentionné monsieur Bolduc après l’assemblée du conseil municipal, lundi.
Nomination
La STR a confirmé la nomination de madame Bernier, hier, par le communiqué suivant :
« La Société des transports de Rimouski (STR) est heureuse d’annoncer la nomination de madame Maude Bernier à titre de directrice générale. Madame Bernier détient une expérience appréciable en gestion et en transport de personnes alors qu’elle occupait précédemment le poste de directrice des ressources humaines chez Autobus Dionne inc, en plus d’avoir agi à titre de directrice générale par intérim. »
Depuis juillet
La STR n’avait plus de directeur général depuis juillet dernier. André Arseneault avait quitté son poste pour des motifs personnels.
« Nous sommes fiers de pouvoir compter sur l’expertise et le dynamisme de madame Bernier alors que les défis et les enjeux sont nombreux. Nous sommes persuadés qu’elle sera un atout précieux dans la réalisation des objectifs que s’est fixés la STR, notamment pour la refonte du service Citébus et la mise en place de moyens technologiques qui permettront d’améliorer l’expérience pour les usagers », a affirmé Sébastien Bolduc dans ce communiqué.
« Mon arrivée comme directrice générale de la Société des transports de Rimouski s’accompagne d’une très grande fierté et d’un désir de travailler avec l’ensemble des acteurs et des partenaires rimouskois, afin d’offrir un service dynamique et accessible aux usagers du transport collectif et adapté », a déclaré Maude Bernier, directrice générale de la Société des transports de Rimouski.
La grande nouvelle
« La grande nouvelle » que sera la présentation de la nouvelle offre de services en transport collectif viendra bientôt, mais sa concrétisation viendra un peu plus tard. Il semble cependant que la patience des usagers sera récompensée.
« La grande nouvelle, on ne peut pas dire qu’elle arrivera incessamment, mais dans les prochaines semaines. Malheureusement, je ne sais pas si ce seront deux, quatre ou huit semaines, mais songeons à une annonce quelque part d’ici le printemps et à une mise en place d’ici la fin de l’année. Il y a toute une infrastructure à mettre en place. Au-delà des (nouveaux) circuits, en plus, nous avons une mise à jour très importante à faire sur le plan technologique. »
Accepté par les nouveaux
« Il y a beaucoup de choses qu’on ne voit pas, mais qui sont essentielles au bon fonctionnement du système de transport collectif et de transport adapté. C’est beaucoup plus complexe qu’on peut le croire. Entre autres, le nouveau plan avait été entériné par le conseil municipal sortant, mais on pensait que c’était important de le présenter aux nouveaux membres du conseil. Il y a quand même eu des changements majeurs. Il a été bien accueilli. C’est un dossier qui suscite beaucoup d’intérêt. Les attentes sont élevées. On voulait s’assurer d’avoir l’assentiment des nouveaux élus. On peut donc aller de l’avant et continuer le travail. Il y a des validations plus fines à faire, parce que c’est bien beau faire des simulations à l’ordinateur, il faut les exercer sur le terrain, que ça rentre vraiment dans l’horaire qui est vraiment serré », explique monsieur Bolduc.
Le public aura quand même l’occasion de prendre connaissance des nouveautés d’ici l’automne. « Il y a du peaufinage à faire, mais c’est bien avancé. De façon générale, moi-même, en m’impliquant dans la Société des transports, dès le début, j’ai remarqué que c’était encore plus complexe qu’on peut l’imaginer. Ça semble souvent facile de penser à « mettre » un autobus ici ou là, mais il faut trouver le compromis entre des circuits qui sont rapides, sans trop de correspondances, mais en même temps, qui couvrent une bonne partie du territoire », constate Sébastien Bolduc.
Notons par exemple que pour évaluer les temps de déplacements, la vitesse moyenne des autobus qui sert de référence à la planification est de 25 km/h.
Tombée dans la marmite!
Sébastien Bolduc se dit très optimiste quant au travail qui pourra être réalisé en compagnie de la nouvelle directrice générale : « Nous sommes extrêmement contents. C’est une femme dynamique et qui a une très bonne connaissance de base du transport en commun. Son expérience de directrice générale par intérim chez Autobus Dionne sera un atout. Elle provient de la région de Montréal, où ses parents ont une entreprise de transport hospitalier. Maude est pour ainsi dire « tombée dans la marmite » quand elle était petite. Et c’est bien tant mieux, parce que comme on le disait tout à l’heure, c’est plus compliqué que ça peut en avoir l’air. Nous avons la bonne personne et ça nous aide beaucoup, si on pense entre autres aux besoins technologiques. Ça va faire du bien d’avoir, enfin, quelqu’un d’assis dans la chaise, parce que nous, comme administrateurs, on fait du mieux qu’on peut, mais on n’a pas toutes les connaissances requises. »