Un plus, c’est un plus!

Le directeur général de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, Jonathan Laterreur, a suivi le dossier exclusif du Journal Le Soir sur Communauto, publié la semaine dernière, avec beaucoup d’intérêt et y a réagi, aujourd’hui.

Rappelons qu’une infirmière de l’Hôpital de Rimouski, Claudine Bujold, s’est informée au conseil municipal à savoir si une démarche pour obtenir ce service à Rimouski était possible. Le maire, Guy Caron, lui a répondu que cela était en-dehors de la juridiction de la Ville, puisque Communauto est une entreprise privée.

Communauto fait la promotion de l’auto-partage en mettant les véhicules dont elle est propriétaire à la disposition de la population, en location pour des courtes et moyennes distances, urbaines et inter urbaines. Un service qu’on pourrait considérer comme complémentaire à l’industrie du taxi et au transport collectif public.

Flexible

Le vice-président de Communauto, Marco Viviani, ayant pris connaissance d’un premier article à ce sujet a contacté le Journal Le Soir pour faire connaître son intérêt à la population, aux gens d’affaires et aux autorités municipales. Monsieur Viaviani confirme qu’il est ouvert à toutes sortes de partenariats. Le sujet suscite énormément d’intérêt chez nos lecteurs.

Constater l’intérêt

«  Pour la Chambre de commerce, le transport est toujours une notion importante, car cela signifie plus de mobilité et plus de rétention de gens, de familles, de ménages, etc. Nous, on est super en faveur de Communauto. C’est une forme d’entreprise privée et tout ce qui a trait au développement nous intéresse. Peut-être que ce ne sera pas intéressant aux yeux de la direction de la Société des transports de Rimouski, peut-être que ça ne rentre pas dans son mandat. Mais de notre côté, pour ce qui favorise la mobilité, on dit pourquoi pas? On est bien content de constater l’intérêt pour ce dossier », remarque Monsieur Laterreur.

Bref, plus il y a d’initiatives en matière de transport, plus la ville risque de conserver ses citoyens et d’en attirer de nouveau. Dans un dynamique de commerce et sociale, on peut imaginer que cela pourrait être intéressant de pouvoir louer un véhicule sur une plateforme numérique pour se déplacer d’un extrême à l’autre du territoire de la ville, qui se déroule sur plus de 50 km de littoral. On pourrait cueillir le véhicule dans un point de service à Pointe-au-Père et le laisser à celui du Bic. Cela contribuerait de plus à réduire le nombre de véhicules en circulation selon les personnes interrogées.

Plein les bras

Le Journal Le Soir a sondé l’intérêt du président de la Société des transports de Rimouski, Sébastien Bolduc. Celui-ci, qui est également conseiller municipal du district Sacré-Cœur, précise que son opinion n’engage ni le conseil municipal ni la STR.

« C’est une entreprise privée, qui gère ses affaires. C’est intéressant, mais comme administrateur de la STR, je peux vous dire que nous en avons déjà plein les bras. Pour l’instant, on en a assez de gérer nos affaires. Cela dit, ma réponse n’engage personne d’autre que moi », se limite à dire monsieur Bolduc.